FAMILLE
EMMANUEL BON AU FIL DES
CHRONIQUES ANNUELLES retour accueil page famille Emmanuel Bon |
|
Chronique 1985-1986 A
Grenoble, Manu partage son temps entre le bridge, la famille et le bulletin
paroissial. Les
Plantevin n'ont plus maintenant avec eux que
Tanguy. Marie-Françoise continue à animer son Association de visiteurs
d'hôpital, et se prépare à accueillir à Grenoble le Congrès National de cette
oeuvre. Bernard toujours chez Merlin Gerin, y
dirige maintenant le contrôle interne. Agnès à Toulouse est chercheuse sur le
soja à l'INRA. Hervé découvre les joies militaires au 27e B.C.A
d'Annecy où s'illustrèrent avant lui (et peut-être davantage ... ) ses oncles Bernard AUSSEDAT et Tom MOREL. Guère
de changement chez les Michel, où Catherine ajoute titre sur titre à la
Collection de Livres d'enfants de Gallimard dont elle s'occupe (Découverte
Benjamin) et où Michel continue à pousser les caddies (on le voit d'ailleurs
attelé à cette tâche dans le rapport annuel 85 de CARREFOUR). Les
enfants atteindront en 86, les âges de 14 (CharlesEmmanuel),
12 (Eléonore), 8 (Domitille) et 5 ans (Adélaïde) Marie-Ange
est très contente du développement de sa Société D.O.T
(Distribution d'Objet de Table), qui fait fabriquer des objets qu'elle vend à
des boutiques d'Arts de la Table. Son
Virgile va avoir quatre ans et a déjà toute la vitalité qui convient à cet
âge. Chronique 1986-1987
Chez les PLANTEVIN,
mauvais été pour Agnès qui s'est cassé l'astragale, petit os délicat du pied,
et qui a été immobilisée pratiquement six mois. Elle a regagné Toulouse (16
rue Escoussières, 31000 Toulouse - tel 61 52 36 23)
et ses graines de soja au début de l'année, mais marche encore
douloureusement. Hervé, service militaire achevé, suit un stage de formation
à Grenoble. Chez les MICHEL,
merveilleux été 86 americain à Stanford
(Californie) où Michel se recyclait, et avait été rejoint par toute la
famille. Sinon, toujours beaucoup de déplacements pour Michel, de tours de
force entre famille et Gallimard pour Catherine, et de patience des chers
enfants envers ces parents débordés. MARIE-ANGE poursuit le développement
de son affaire, qu'elle vient de déménager (13 rue Tiquetonne
Paris 2°. tél (1) 45 08 14 93) pour
s'agrandir, indice sans doute que cela ne va pas trop mal, et Virgile
continue à clore le ban familial avec le même tonus. Chronique 1987-1988 Année
sans problème pour Manu, douloureusement éprouvé comme nous tous par le
départ de tante Margot, si proche de Maman tout au long de sa vie. Chez les Plantevin, la
grande nouvelle de l'année est le prochain mariage d'Agnès, fin Août à Aulueyres. Elle a connu Claude Bouchez à l'Agro de
Montpellier, où ils étaient ensemble étudiants. Il travaille chez un
semencier, Clause, et tous deux devraient s'établir en région parisienne à la
rentrée (Ils recherchent un logement en banlieue parisienne ouest ou sud.
Toute proposition sera bien venue.). Hervé a trouvé du travail, dans
l'électronique, pas trop loin du domicile familial. Tanguy s'est un peu
réorienté du ski de compétition vers l'escalade et la planche à voile, avec
toujours l'école en activité secondaire. La petite maison de Grasse, dont
Marie-Françoise et Bernard ont fait profiter tant de monde vient d'être
vendue. Mais leur hospitalité légendaire continue à Corenc
comme à Aulueyres. Les Michel ont été douloureusement affectés par la
mort, en novembre, de la mère de Catherine. Après la mort de son mari en
Indochine, quatre mois avant la naissance de Catherine, elle avait élevé seule ses deux filles, qui lui étaient particulièrement
attachées. Les enfants grandissent et la limite d'âge des Alériades permettra
de présenter le premier modèle, Charles-Emmanuel, 16 ans. Marie-Ange travaille durement, et son entreprise en
profite bien. Elle court le monde vendre au Japon et aux États-Unis, acheter
en Inde ou au Maroc. Virgile, du haut de ses six ans, continue à clore la
descendance de Manu. Chronique 1988-1989 Le nom de Papa surplombe cette lettre comme son
souvenir et son exemple surplombent nos vies. Réuni
avec Maman, il a repris le fil d'une vie de couple trop tôt brisée. Ce fut un
été de souffrance pour lui et d'épreuves pour nous, mais aussi d'intense
communion familiale autour de lui. Marie-Françoise et Bernard PLANTEVIN ont marié leur
fille aînée Agnès le 27 Août, deux jours à peine après la mort de son Grand-Père
Ce fut une journée sur laquelle planait la grâce. Agnès s'appelle maintenant
Madame Claude BOUCHEZ et habite 47 Grande Rue à ARPAJON (60 83 31 51). La rue
n'est pas si grande que cela, mais on est bien chez elle. Elle a trouvé un
nouveau poste de chercheuse à l'Institut de Recherches Agronomiques à
Versailles, pendant que Claude vend des services. Ils attendent leur premier
enfant pour le mois d'Août, et Marie-Françoise accentue le blanc de ses
cheveux pour tenter de faire une Grand'Mère
acceptable malgré son jeune âge. Pour le reste, la vie à Meylan a été un peu
perturbée par le mauvais enneigement cet hiver. Du coup, Tanguy s'est mis à
l'escalade et a signé une première contribution au magazine
"VERTICAL". Chez Catherine et Michel, arrivée d'un petit
dernier : "Si l'argent m'était conté" (Gallimard Jeunesse) fait par
Catherine avec le conseil éditorial d'un Inspecteur des Finances qu'elle
connaît bien, et publié dans la collection dont elle s'occupe. Les enfants
grandissent et abordent les premières haies du grand steeple-chase scolaire
et universitaire devant un public inquiet. Marie-Ange parcourt le monde pour acheter et vendre
ses produits, l'objectif étant qu'entre les deux il reste de quoi la faire
vivre. Elle a fait un passage remarqué (par les cameramen, pas tellement par
le public peu nombreux à cette heure-là) à la télévision dans une émission de
Pierre Bellemare. André HARRIS dirige une nouvelle chaîne de télévision, la
Sept. Et Virgile sait maintenant lire le courrier de sa mère et écrire les
mots d'excuse pour l'école. Chronique 1991-1992 Chez les Plantevin, le
moral des troupes n'a cessé de s'améliorer au fil des guérisons. Tanguy a
toujours ses vingt centimètres de tige de fer dans le dos, mais cela ne l'a
pas empêché de retrouver d'abord du poids et ensuite du muscle, puis, mais
c'était moins agréable, de reprendre ses études et enfin, couronnement
longtemps attendu, de recommencer le ski. Il gardera de cette aventure
vertébrale un maintien royal. Du coté d'Agnès et Claude Bouchez, la malformation
cardiaque du dernier né Augustin a été victorieusement opérée à coeur ouvert
en Octobre et ce délicieux bébé a retrouvé le teint rose et les cuisses
rebondies qui conviennent à son âge. Merci à Régis Pignal qui les a si bien
orientés dans le labyrinthe médical. Pour manifester sans doute leur
confiance dans la vie, Agnès et Claude ont mis en route un numéro trois. A
paraître vers le 15 Juin. Ainsi libérés des hôpitaux et des médecins,
Marie-Françoise et Bernard ont pu s'affairer à mettre en état leur
"Petite Providence" qui a toujours sa vue inoubliable sur
Belledonne et en plus de nombreuses chambres d'amis aussi accueillantes que
les Plantevin. Chez Michel et Catherine, la nouvelle d'une mention
Très Bien chez Louis Aussedat n'a pas altéré l'enthousiasme causé par la
mention Bien d'Eléonore, qui est maintenant en Maths Sup. Le reste de la
famille suit le parcours scolaire avec moins de brio mais beaucoup de bonne
humeur. Catherine vend ses livres et Michel achète ses concurrents, la vie
va. Marie-Ange
fêtera le 1er Mai les dix ans de Virgile. Ce petit dernier des Manu suit les
traces de son Grand-Père: farceur, gai même dans les choses sérieuses,
toujours partant. Inutile de dire qu'il fait la joie de Marie-Ange tant cela
crève l'œil ! Tout irait donc pour le mieux si la perspective d'avoir bientôt
quelques spectateurs pour sa chaîne qui passera sur le canal de la 5 ne
gâchait un peu la tranquillité d'André. Chronique 1992-1993 Consciente de l'infériorité numérique
du modeste rameau Bon dans le grand arbre Aussedat, Agnès Plantevin,
avec l'aide bienveillante de son mari Claude Bouchez, met les bouchées
doubles pour gonfler les effectifs familiaux. Après Madeleine (août 89) et
Augustin (février 91), est arrivé Pierre, le 13 juin 1992. Afin que nul n'en
ignore, ses parents avaient obtenu une dérogation spéciale dite
"obligation d'allaitement" pour le montrer aux Alériades. Agnès et
Claude habitent à Arpajon, au Sud de Paris, et Claude travaille toujours chez
Clause, mais depuis peu à la direction du marketing.
A Paris, Michel vient de réintégrer
son corps d'origine, comme on dit étrangement dans le vocabulaire
administratif. Mais rien à voir avec l'évangile de Lazare et pour l'heure,
l'Inspection des Finances est bonne mère et lui laisse assez de temps pour
travailler au projet de journal quotidien qu'il s'efforce de mettre sur pied
avec Le Monde, El Pais, La Reppublica et The lndependent. Un des points
forts du projet est la taille de notre famille, qui garantit une solide base
d'abonnés. Si ce projet n'aboutit pas, son souhait serait de mettre au
service d'une administration de gestion l'expérience acquise dans l'épicerie
et dans la banque. Catherine sort fin avril en librairie une nouvelle
collection, toujours chez Gallimard, appelée "Les Racines du
Savoir" (à partir de huit ans). Ce sont des livres très novateurs dans
leur conception. Les deux premiers sont consacrés l'un au ciel et l'autre au
feu. Du coté académique, Charles-Emmanuel achève un bi-deug
économie anglais, Eléonore aborde l'épreuve des concours à l'issue de sa
Taupe et Domitille comme Adélaïde se préparent à fournir le léger effort qui
une fois de plus devrait permettre le passage de justesse au niveau
supérieur. Chez Marie-Ange, André Harris avait
testé le terrain du chômage pour Michel en se faisant virer d'Arte l'été dernier. Ceux d'entre vous qui regardent cette
chaîne de télévision peuvent voir la trace de son oeuvre: toutes les bonnes
émissions, c'est lui qui les avait préparées. Les autres, ce sont ses
successeurs. Il est revenu à son métier de créateur et produit maintenant des
émissions de télévision. Marie-Ange de son coté lit les journaux et
interroge ses confrères pour se persuader de la réalité d'une crise qui
manifestement épargne sa société. Virgile va entrer en sixième, une page se
tourne. Chronique 1993-1994 Deux événements majeurs chez les PLANTEVIN :
Bernard a pris sa retraite, malgré un age encore tendre, et Agnès n'a pas
fait d'enfant cette année. A Corenc, Bernard a vite
peuplé sa liberté nouvelle en jouant avec son ordinateur. Cet hiver, le ski
de fond fut également assez présent, ainsi que les voyages : Aulueyres, bien sûr, Prague et surtout le Brésil avec les
Blaise et France Vivien. Et avec le printemps, il est devenu le directeur
bénévole du musée des Pères Chartreux, la Correrie.
Installé à coté de Saint Pierre de Chartreuse et du couvent, dans un endroit
magnifique, ce joli petit musée présente de façon intelligente la vie d'un
moine et 1 'histoire des Chartreux. Hervé
a fêté ses trente ans seul au fond de la Suède où il était en voyage
d'affaires, et Tanguy a quitté Grenoble pour Lyon, où il fait une
école de commerce, l'IDRAC. A
Arpajon, chez Agnès et Claude Bouchez, année plus paisible. Après Madeleine
et Augustin, Pierre marche à son tour, et tous les trois font marcher leurs
parents. Michel BON a du se résoudre à abandonner son projet
de presse, la conjoncture étant décidément trop mauvaise. Restant attiré par
le coté "Mission Impossible", il a pris la direction de l'Agence
Nationale Pour l'Emploi à la fin d'Août avec l'ambition folle de montrer qu'il
est possible de moderniser l'Administration. S'il n'a pas encore réduit le
chômage, du moins lui ne chôme pas, et la famille se plaint un peu de le voir
trop travailler. La nouvelle collection de Catherine (Les Racines du Savoir,
chez Gallimard) rencontre beaucoup de succès et accumule les prix
littéraires. Coté études, Charles-Emmanuel a
entrepris parallèlement à Sciences Eco un école de commerce, l'EPSCI. Eléonore commence, comme cinq-demie,
sa dernière ligne droite de concours. Domitille va passer en première (mais
nous sommes loin de l'embrayage automatique ... ) et
Adélaïde est en quatrième ; elle fait profiter chacun des délices de l'âge
adolescent. Virgile, chez Marie-Ange BON, n'en
est pas encore là. Il est entré en sixième à l'Ecole Alsacienne où il semble
très heureux, même sj l'équipe de foot lui
parait un peu faible. Du coup, il s'est mis au rackett-ball
avec quelque succès. André HARRIS a fêté ses soixante ans l'été dernier à Menthon dan la bonne humeur familiale. Enfin la famille Bon doit confesser à
la famille Aussedat un vilain plagiat: elle organise à l'automne dans son
berceau familial du Jura (à coté de chez tante Rosanne)
une grande réunion familiale qui rassemblera tous les descendants du
grand-père de Manu, le Général Bon (plus de deux cents personnes sont
attendues) Chronique 1995-1996 Le principal
événement familial pour nous tous se déroulera cet été : après 37 années de
location consécutive de la même maison à Menthon
Saint Bernard pour les vacances, nous nous sommes décidés à acheter quelque
chose, toujours à Menthon bien sur, où nous
emménagerons début Juillet. C'est une maison avec plein de lits, pour tous
les cousins de passage, tout près du lac, dont l'adresse exacte est: Les Espagnoux (nom de la maison), Les Presles (nom du
quartier), 74290 Menthon Saint Bernard (tel: 5060
01 85). Pour ceux qui connaissent Menthon, c'est
entre l'embarcadère des bateaux et la plage publique, tout près de celle-ci.
Nous espérons que vous passerez nombreux; entre nous tous, la maison devrait
être ouverte tout l'été. Chez les PLANTEVIN, le rythme des
voyages s'est un peu ralenti. Une visite en Sicile a cependant permis à nos
montagnards de gravir le Stromboli et l'Etna. Du coté de leurs
enfants, un déménagement chez les BOUCHEZ, mais de faible ampleur car ils
n'ont pas voulu échapper au charme prenant d'Arpajon. Leurs enfants poussent
bien, et Claude est maintenant chargé de l'export chez Clause, ce qui lui
vaut de fréquents voyages au Proche Orient. Hervé va bien et Tanguy
est à son tour entré dans la vie active, comme cadre commercial dans une
affaire de Roanne qui fabrique des étiquettes autocollantes pour les
bouteilles de vin. Quand on s'appelle Plantevin,
aller jusqu'à l'étiquette, c'est vraiment faire le tour de la question pinard
... Il sillonne les crus de l'Est (Champagne, Alsace, Bourgogne, Jura) et
rentre à Grenoble le week-end. Michel n'est plus
inscrit à l'A.N.P.E. mais, depuis six mois à France
Télécom. Il a quitté l'Agence un peu prématurément
à son goût car il y était heureux des progrès accomplis. Mais le nouvel
exercice qu'on lui a proposé, de façon d'ailleurs très inopinée, est tout
aussi intéressant et important. Il s'emploie, malgré les réticences de
beaucoup, à conduire ce beau monopole vers les rives de la concurrence, ce
qui promet quelques passages mouvementés. Catherine s'occupe d'une seconde
collection de Gallimard, « Secrets », des amusants et instructifs petits livres plein d'idées originales pour les 7-10 ans. Charles-Emmanuel a passé un semestre plein
d'intérêt à l'Université de Californie à San Diego
et achève sa maîtrise de Sciences Economiques et l'EPSCI.
Eléonore va le suivre en Amérique pour faire sa troisième année d'ENSI à l'Université de Toronto. Domitille va essayer dans
quelques semaines de ne pas faire baisser le taux de 99 % de réussite au bac
obtenu par son école et Adélaïde, toujours passionnée de théâtre, va entrer
en première. Tout va bien
chez Marie-Ange. Virgile a été la vedette d'un CD Rom imaginé par Pascal Jardin
et il a reçu en échange un micro ordinateur qui lui consomme beaucoup de
temps. Mais il parait qu'au milieu des jeux, il y a tout de même quelques
applications utiles. Claude & Agnès BOUCHEZ, 18 rue du Docteur Louis
Babin, 91290 ARPAJON Tel: (16 1)608331 51 Chronique 1997-1998 Il y a vingt ans, André était entré
dans la vie de Marie-Ange et dans notre famille. Réticent, puis amusé de nos
coutumes bourgeoises, il s'était vite fait à nous, et nous à lui ; il fût à
nos cotés, solide et aimant,dans le quotidien comme
dans les temps forts que vécût notre famille, la mort d'Olivier, la naissance
de Virgile, la mort de Papa, le mariage d'Agnès, l'accident de Tanguy. Avec
son fils Virgile, il a donné à la descendance de Manu une touche finale qui a
ravi celui-ci et le ravirait encore aujourd'hui. Avec Marie-Ange, il a su
construire un lien fort et unique, à la mesure de leurs exigences. Et avec le
reste des Bon et des Plantevin, il eut l'indulgence
de l'affection. Depuis le 9 juin dernier, nous sommes, avec Marie-Ange et aux
côtés de Virgile, orphelins d'André Harris. L'année n'a donc pas été facile pour Marie-Ange et
son fils. La mère s'est beaucoup donnée à son travail, menant son entreprise
encore plus loin et plus haut. Virgile n'a pas
choisi précisément la même voie, si l'on en juge par les bulletins ... Mais
il a gagné le championnat scolaire de Paris avec son équipe de football et
attend le Mondial avec passion. Chez les Plantevin.
le cycle des voyages les a conduit cette année en Russie, peu de temps avant
que Bernard Aussedat ne quitte Moscou, ce qui leur a permis, après de
nombreux autres cousins de bénéficier de son hospitalité, ou plus précisément
de celle de Sophie. Sinon, entre le musée de Bernard et l'hôpital de
Marie-Françoise, leur vie est bien remplie. Agnès et Claude Bouchez,
toujours à Arpajon savourent l'âge tendre de leurs trois enfants: l'aînée,
Madeleine a fait sa première communion, le dernier Pierre vient d'écrire sa
première lettre et Augustin, au milieu d'eux, commente placidement. Hervé a fait un grand voyage en
Chine sac au dos. Passionnant, mais éreintant. Tanguy s'est installé à Lyon qui lui
a semblé plus gai que Roanne ( belle objectivité
pour un grenoblois) où il travaille. il rentre d'un raid ChamonixZermatt,
qui aurait enorgueilli son Grand-père. Chez Michel et Catherine, la
principale nouvelle de l'année est celle des fiançailles de Charles-Emmanuel
avec Savina de Diesbach.
Ils s'étaient connus en fac de Sciences-Eco et
n'ont pas laissé les études les séparer. Savina fait
de la gestion de fortune au Crédit Lyonnais et Charles-Emmanuel travaillera,
dès qu'il aura fini Sciences-Po en juin, chez un consultant, Booz, Allen
& Hamilton. Le mariage aura lieu le 11 juillet près d'Arras. Savina semble une très bonne recrue pour notre famille! Eléonore est rentrée du Canada ou elle finissait
son ENSI et a réussi le concours d'entrée en deuxième année à l'ESSEC. Elle y combine ses études avec un stage
d'apprentie dans une société de conseil. Domitille continue son école de
commerce, l'ESSCA avec beaucoup de bonheur. Comme
l'an dernier, elle donne résolument sa préférence aux activités extrascolaires.
Adélaïde est en terminale littéraire et se passionne toujours pour le
théâtre; en juin elle jouera le rôle titre d'Ondine avec la troupe de
Franklin. Michel a pu mettre en bourse France Télécom malgré les changements, ce qui lui a valu dans la
presse quelques photos souriantes pour séduire les cousines. Catherine ajoute
à ses activités familiales et éditoriales la préparation d'un mariage sans
que ne s'altère son sourire. Le livre que sa soeur, Guillemette de Sairigné, a consacré à leur père, « Mon illustre inconnu»
(Fayard), qui rencontre beaucoup de succès, a redonné de la présence à ce
père qu'elle n'a pas connu. Chronique 1998-1999 Hervé et Tanguy continuent pour leur travail à
sillonner l'un la planète, l'autre le midi, entrecoupant heureusement le tout
de festivals de cinéma pour Hervé et de raids à ski pour Tanguy. Chez Michel et Catherine, l'événement de l'année a
été le mariage de leur aîné, Charles-Emmanuel avec Savina
de Diesbach le Il juillet dernier, sous la pluie,
mais sur un petit nuage. A leur retour de voyage de noces, les jeunes mariés
se sont installés dans un appartement judicieusement situé entre la
belle-famille et la famille (76 rue de la Pompe, 75116 Paris, 01 45 27 34
93). Puis ils se sont mis au travail, Savina au
Crédit Lyonnais où elle est prête à gérer le patrimoine des rares cousins qui
en auraient assez pour s'en soucier, Charles-Emmanuel dans une société
américaine de conseil aux entreprises, Booz, Allen & Hamilton. Eléonore termine l'ESSEC dans une formule
d'apprentissage qui lui laisse moins de loisirs qu'elle ne voudrait, mais
l'intéresse beaucoup. Elle a repris le studio qu'occupait son frère (6 rue
Pierre Guérin, 75016 Paris, 01 42 24 51 53). Domitille poursuit l'ESSCA, à Angers cette année, dans une ambiance qui semble
très chaleureuse, et en tous cas très prenante (5 rue Chaussée Saint Pierre
49100 Angers, 02 41 87 32 36). Adélaïde est en hypokhâgne, après une mention
bien au bac qui rend mal compte du temps qu'elle a consacré à sa passion, le
théâtre, plutôt qu'aux études. Elle ajoué l'été
dernier le rôle titre d'Ondine de Giraudoux. Marie-Ange et Virgile Bon ont appris en 1998 à
vivre sans André Harris. Les amis d'André et les cousins préférés de
Marie-Ange les y ont aidés. Son travail aussi qui continue à être très
intense (on parle de Marie-Ange, Virgile l'aura compris). Virgile est, depuis
la rentrée, pensionnaire à Juilly, à une quarantaine de kilomètres de Paris.
Les résultats ne sont pas encore très probants, ce qui ne trouble guère sa
confiance. pas de chronique 1999-2000
(Alériades) Chronique 2000-2001 Chez les Plantevin,
l'événement des douze derniers mois a été le mariage de Tanguy avec Delphine
Klein. Ceux d'entre vous qui étiez au Alériades ont pu faire sa connaissance.
Delphine est infographiste à Lyon, aime la montagne et le ski autant que
Tanguy, et le lac autant que nous tous grâce à la maison qu'ont ses parents à
Saint Jorioz. Le mariage a eu lieu en juillet à Menthon et Saint Jorioz, sous
une pluie gage de bonheur. Seul point noir, ce mauvais temps les a poursuivis
jusqu'au Cervin, but manqué de leur voyage de noces. Bernard a rénové son
musée de la Grande Chartreuse, qui est encore plus intéressant qu'avant (et
l'on y vend comme avant de la jaune et de la verte). Marie-Françoise en
ballade dans le Queyras y a reçu un caillou qui lui a frôlé la tête et
sérieusement abîmé l'épaule, avec évacuation en hélicoptère. Les Bon,
toujours optimistes diront qu'à deux centimètres près ... le caillou l'évitait.
Elle est bien remise maintenant. Claude et Agnès Bouchez sont toujours à
Soissons, mais la société que dirige Claude vient de changer de propriétaire,
ce qui crée un peu d'incertitude. Et Hervé continue à courir le monde,
Nathalie étant son point fixe. Chez Michel et Catherine, on se prépare à la
naissance du premier petit-enfant, prévu pour Octobre chez Charles-Emmanuel
et Savina. Il était temps de remettre en marche la
descendance de Manu et Mythil, après le brillant
tir groupé d'Agnès Plantevin voici une dizaine
d'années. En attendant la compétition fait rage
entre les trois tantes pour savoir qui sera la marraine. Avec beaucoup
d'à-propos, c'est d'ailleurs le rôle de l'une des trois sœurs (de Tchekov) que prépare Adélaïde pour la rentrée (théâtrale).
On espère simplement que sa licence de lettres se sera d'ici là glissée dans
les interstices de sa vie d'apprentie comédienne. Eléonore passe sa vie au
Club Med comme gentille consultante. Domitille est
à l'image de sa génération : entrée dans une "start-up" en janvier,
elle en ressort en juin, fortune pas faite. Et Catherine continue à vendre
ses Harry Potter et Michel ses téléphones. Pour Marie-Ange, la grande affaire de l'année est
le bac de Virgile. La fin du suspense est pour bientôt, à moins que Virgile
ne nous pousse aux prolongations. Aussitôt après commencera, du moins nous
l'espérons, un nouvel épisode tout aussi angoissant: et après le bac, on fait
quoi ? Heureusement, en dehors de cela, les affaires de DOT vont bien ce qui
permet à Marie-Ange de se concentrer sur le feuilleton Chronique 2001-2002 Chez
Marie-Françoise et Bernard, les temps forts de l'année auront été les
quarante ans d'Agnès et l'installation de Tanguy à Montpellier. Entre Bernard
qui, infatigablement use les chemins des montagnes du Dauphiné avec Henri
Giraud Mounier et maintenant aussi Louis-Dominique
Aussedat, et MarieFrançoise qui ne ménage pas non
plus sa peine pour les autres, le temps semble suspendu, et l'on découvre
étonné que la petite Agnès est maintenant quadragénaire. Ce fut une joyeuse
fête familiale à Soissons où habitent Claude et Agnès. Leurs enfants y
développent des talents familiaux, la peinture pour Madeleine, la lecture
boulimique pour Augustin et -tiens, cela vient d'où ?- la trompette pour
Pierre. Hervé
et Nathalie sont à Grenoble, seuls des neuf petits-enfants de Manu et Mythil à y maintenir une présence familiale. Toujours
beaucoup de déplacements professionnels pour Hervé. Tanguy
et Delphine ont déménagé pour Montpellier, où Delphine avait trouvé un
travail intéressant dans sa spécialité d'infographie. Tanguy qui sillonnait
le Midi viticole pour vendre ses étiquettes de bouteilles de vin, le fait
maintenant depuis le cœur de la région, ce qui est finalement plus simple.
Seul inconvénient, les montagnes, le ski et le lac sont maintenant plus loin
! Chez
Michel et Catherine, la grande nouvelle de l'année a été la naissance,
le 18 octobre, d'Aurélien, qui inaugure chez eux la troisième génération des
descendants de Louis Aussedat. Les parents, les grands-parents et les trois
tantes sont tous gâteux devant ce bébé qui rappelle plutôt Charles-Emmanuel,
facile et éveillé. C'est un bon compagnon pour Savina,
car son mari continue à travailler comme un malade et n'est pas toujours là. Savina a repris son travail, toujours au Crédit Lyonnais,
mais maintenant au Siège. Eléonore,
toujours consultante, a fait cet été un grand voyage en Amérique du Sud
(Pérou, Chili) qui lui a permis de mettre un plus de 6000 m à son actif.
Domitille cherche du travail, plutôt dans le marketing, ce qui lui laisse du
temps pour cultiver son énorme réseau d'amis. Adélaïde a réussi le concours
de l'Ecole Supérieure d' Art Dramatique, ou elle a démarré en septembre et se
plait beaucoup. Les
actions de Michel sont à la baisse, mais pas auprès de Catherine, ce qui est
l'essentiel. Chez
Marie-Ange, Virgile, bac en poche, est parti pour les Etats-Unis faire
une première année d'Université. Cette année à Orlando (vous savez ce coin de
Floride où, à part cette fameuse Université, il y a Disney World) ne l'a pas
convaincu de poursuivre, et il rentre à Paris pour y suivre le cursus de
l'Institut Supérieur de Gestion. Marie-Ange et nous tous le retrouvons avec joie. Chronique 2002-2003 Pas mal de changements chez Marie-Françoise et
Bernard. D’abord un changement de dizaine pour Bernard qui passe dans la
catégorie des somptueux génaires. Puis pour Agnès, qui se rapproche du berceau
annecien de la famille. En effet son mari Claude Bouchez a décidé de faire le
grand saut de l’indépendance et a racheté une affaire de semences pour
professionnels, où il trouvera à exercer ses talents d’agronome et de patron.
C’est à Annemasse, où il est déjà installé. Agnès, Madeleine, Augustin et
Pierre quitteront Soissons pour le rejoindre à la fin de l’année scolaire, et
Agnès espère pouvoir continuer à exercer ses activités à l’INRA, qui a
judicieusement installé un centre de recherche à Thonon. Hervé et Nathalie, toujours à Grenoble, poursuivent
une vie ponctuée par les festivals de cinéma, la montagne et les
voyages professionnels d’Hervé. Tanguy
et Delphine attendant pour le mois de mai leur premier enfant, qui sera le
cinquième arrière petit-enfant de Manu. Le modèle Louis Aussedat avec ses 65
petits-enfants et ses centaines d’arrière petits enfants paraît loin !
La grossesse n’a guère freiné les ardeurs sportives de Delphine :
il suffit de faire passer la corde d’alpiniste un peu plus haut sur le
ventre…Pour être sûr pourtant de ne pas trop la fatiguer pendant les
dernières semaines, Tanguy est parti seul avec des copains dans le Caucase,
histoire de ne pas être bloqué à 4807 mètres comme dans la vieille
Europe : le mont Elbrouz culmine à 5 633 mètres. Chez
Michel et Catherine, année professionnelle mouvementée, avec 50% de
changement (Michel, Charles-Emmanuel et Domitille), mais aussi de grandes
joies avec les premiers pas d’Aurélien et les fiançailles de Domitille. Charles-Emmanuel
a fini par quitter Booz Allen et le consulting pour passer carrément à la
télé, en entrant chez RTL, à Luxembourg, où il s’occupe de stratégie. Savina et Aurélien le rejoindront dans quelques mois. Eléonore
poursuit son métier de consultante, entrecoupé de larges pauses voyageuses,
l’Australie cette année. Domitille
prépare activement son mariage, le 21 juin, à Menthon,
avec Antoine Maspétiol. Son fiancé nous a
rapidement conquis avec une bonne humeur et un goût pour les blagues
qui nous le rendent familier, et aussi par sa
passion évidente pour notre Domitille. Après des études de droit et Sciences Po, il travaille dans un grand cabinet d’avocats, Gide Loyrette, à Paris. Adélaïde
poursuit ses études de comédienne et vient de franchir la première étape
(admissible) du concours du Conservatoire National d’Art Dramatique. Année
assez éprouvante pour Michel, qui s’organise une vie professionnelle plus
variée mais moins dense : quelques activités de conseil, notamment pour
la banque d’affaires Dôme Close Brothers, la
présidence des Editions du Cerf et celle de l’Institut de l’Entreprise,
quelques conseils d’Administration et un peu de bénévolat. Chez
Marie-Ange, retour de Virgile après une année très cool aux
Etats-Unis, en Floride. Il est entré à l’Institut Supérieur de Gestion et
s’apprête à quitter le domicile familial pour s’installer dans un studio que
Marie-Ange lui aménage dans le Marais. Du coté de sa mère, les affaires vont
et viennent avec le cours du dollar, mais le moral et la pêche demeurent au
beau fixe. |
Chronique 2003-2004 Deux
naissances et un mariage: une année douce chez les Manu ! Marie-Françoise et Bernard Plantevin ont fait un grand voyage à
Madagascar, où Bernard fut jeune officier de marine pendant son service
militaire à la fin des années cinquante. Les paysages sont restés superbes,
mais le pays a beaucoup reculé : installations délabrées, misère
omniprésente, les promesses de l’indépendance ont mal tournées. Et la fière
base navale de Diego Suarez n’est plus qu’un ensemble informe de navires à
l’abandon et de hangars éventrés. Claude et Agnès Bouchez
sont maintenant installés en Haute Savoie, entre Annemasse et Bonneville.
L’affaire de semences de Claude semble bien se développer, et Agnès a repris
ses recherches agronomiques qui passent de la génétique à l'hydrobiologie
lacustre à l'INRA de Thonon. Leurs trois enfants
pimentent les plaisirs du collège de sorties en montagne avec ou sans ski.
Tous attendent avec impatience que leur nouvelle maison sorte de terre pour s'y
installer à l'automne.Etant à deux pas du péage de
"Nangy" sur l'autoroute de Chamonix, ils
seront ravis d'accueillir tous les cousins de passage... Hervé et Nathalie vivent
toujours à La Tronche, à coté de Grenoble, ce qui leur permet de bénéficier
autant que nécessaire des grâces de la Providence (c’est là qu’habitent
Bernard et Marie-Françoise…) Chez
Tanguy et Delphine, la grande affaire de l’année fut évidemment la
naissance de leur premier enfant, Lauriane, le 21
mai 2003 à Montpellier, où ils habitent. Elle fêta son premier mois au
mariage de Domitille, où tout le monde pu l’admirer. Elle est sage, mignonne,
et les deux familles la revendiquent : que demander de plus ?
Delphine a pu reprendre son travail d’infographiste et Tanguy continue à
courir le Midi et ses caves viticoles où il fait respecter l’Etiquette.
Michel et Catherine ont eu
la joie de voir leur famille s’agrandir beaucoup. D’abord
chez Domitille, qui a épousé le 21 juin dernier Antoine Maspétiol. Le lac d’Annecy était à son mieux pour
l’événement, qui se célébra entre Menthon et
Talloires. Un beau souvenir, et pas seulement pour eux. Ils se sont installés
rue du Dragon, tout près de Saint Germain des Prés, dans un appartement qui
correspond tout à fait à la définition du petit nid d’amour : amour,
c’est évident, petit, c’est visible, et pour le nid c’est en cours puisque
Domitille vient de nous annoncer une naissance à venir pour la fin
Octobre. Antoine a changé de travail juste avant son mariage et
travaille maintenant à la Royal Bank of Scotland.
Domitille a, de son coté, changé radicalement d’orientation professionnelle
et s’est transformée en maîtresse d’école ; elle fait des remplacements
d’institutrice, plutôt à ce jour dans les beaux quartiers : y aurait-il
au rectorat quelqu’un qui réfléchirait avant d’affecter les troupes ? Ensuite
chez Savina et Charles-Emmanuel qui
ont donné à Aurélien une petite sœur, Joséphine, le 10 mars 2004. Elle est
née à Luxembourg, où Savina a rejoint
Charles-Emmanuel depuis le début de l’année. Ils habitent dans une maison
agréable où les cousins de passage seront les bienvenus (mais passe-t-on à
Luxembourg ?). Charles-Emmanuel travaille à RTL où il s’occupe de la
stratégie de la filiale audiovisuelle du grand groupe de communication
allemand Bertelsman. Et pour l’heure Savina fait face avec talent, mais sans beaucoup
souffler, aux charmantes exigences de ses deux bambins. Eléonore a décidé d’arrêter
son travail de consultante, dont elle ne voyait pas bien l’avenir. Elle
cherche à entrer dans une affaire ayant une relation avec le sport, la
montagne ou les voyages, ses grandes distractions. Forte de ses diplômes de
l’ESSEC et de l’ENSI de Grenoble, elle ne
s’inquiète pas trop et poursuit ses voyages : Australie,
Nouvelle-Zélande, GR 20 en Corse, beaucoup de ski, un programme chargé. Elle
s’est installée au cœur de Paris, dans une petite rue derrière le BHV, rue
Sainte Croix de la Bretonnerie (tout un programme
qui aurait ravi tante Alix…) Adélaïde, enfin, termine
ses études d’art dramatique. Ceux d’entre vous qui ont été attentifs (car on
ne la voyait pas très longtemps) l’ont peut-être aperçue dans l’adaptation
pour France 2 des Thibault, avec Jean Yanne. Elle a
joué cet hiver une pièce plutôt déjantée de Copi, Loretta Strong, avec un
agréable succès. On la reverra bientôt à la télévision dans une série de
France 2, Louis Page, où elle incarnera la servante d’un curé. La servante
est débile et le curé vaguement pédophile, mais enfin, il faut bien
commencer ! Michel a ajouté à sa
petite collection de présidences (Les Editions du Cerf, l’Institut de
l’Entreprise) celle de l’Institut Pasteur, qui l’intéresse beaucoup. Et Catherine
a ajouté à sa collection d’Harry Potter un cinquième tome qui a encore battu
les records des précédents ! Marie-Ange
a installé Virgile dans un studio qui est un peu dans le même
quartier qu’Eléonore, rue Notre Dame de Nazareth (on reste dans le bien
pensant). Virgile s’est beaucoup investi dans son aménagement, qui est
très réussi. Il poursuit ses études de commerce internationales, et cherche
un stage pour cet été dans une salle de marché : avis aux connaisseurs. Marie-Ange
souffre de la chute du dollar, mais survit. Elle revient d’un voyage en Inde
où, après être allée visiter ses fournisseurs, elle a poussé une excursion
jusqu’au pied de l’Anapurna. |
Chronique 2004-2005 Dans
l’explosion démographique qui caractérise la famille Aussedat, les Bon font
triste figure. Derniers de la classe, ex æquo il est vrai, pour les enfants
(4), derniers à nouveau pour les petits enfants (9), nous étions aussi dans
un fâcheux piétinement pour les arrière-petits
enfants. Soixante dix ans après le mariage de la belle Mythil
et du séduisant Manu, nous n’en étions qu’à trois, malgré les efforts
méritoires, mais isolés, d’Agnès Plantevin. Le 21ème
siècle, heureusement, montre un bel effort de redressement : Aurélien en
2002, Lauriane en 2003, Joséphine et Timothée en
2004 et Isild en 2005. Détaillons. Chez
les Plantevin, le principal événement depuis les
Alériades est le mariage d’Hervé avec Nathalie Hofmann, suivi d’assez près
par la naissance de leur fille Isild, qui est un
bébé magnifique. Ses parents, comblés comme de juste, en profitent à fond, en
pouponnant sans relâche, activité envahissante s’il en est. Marie-Françoise
et Bernard profitent de la proximité de leur maison de la Tronche « à
une encablure » de celle de Corenc pour voir
grandir Isild. La famille Bouchez s’est installée dans une belle maison tout en bois
qu’elle s’est fait construire dans un village proche d’Annemasse, ville où
travaille Claude. Agnès poursuit ses recherches à l’INRA de Thonon, où elle essaie de comprendre comment les poissons
du lac Léman peuvent survivre à la pollution. Quand elle aura trouvé, nous
n’aurons plus qu’à devenir poisson. En attendant ils viennent de faire
aménager une piscine dans leur jardin, ce qui leur évite les baignades dans
le lac! Leurs trois enfants grandissent de plus en plus vite et
l’aînée, Madeleine, aura bientôt seize ans. Tanguy
et Delphine ont déménagé pour venir s’installer dans un village drômois
joliment appelé La Bégude de Mazenc.
Tout cela parce que Tanguy travaille désormais à Montélimar, et, surprise,
non pas dans une affaire de nougat, mais dans une cartonnerie-imprimerie.
Leur petite Lauriane semble très dégourdie. Quant
à Marie-Françoise et Bernard, tout va bien après quelques soucis de santé
pour Bernard, qui ont été heureusement surmontés. Il a donc repris son
inlassable ascension des sommets de la région, avec Henri Giraud Mounier,
Dominique Aussedat et Bruno Nicolet. Chez
Michel et Catherine, quelques soucis de santé aussi pour Michel, qui a
du se résoudre à faire don de son corps à la Science. Enfin, une partie du
poumon seulement, ce qui valait la peine car le dit morceau n’avait pas du
tout la maladie que l’on craignait mais une autre qui, elle, se guérit sans
difficulté. Catherine qui ne sait pas ce qu’être malade veut dire, a supporté
vaillamment et amoureusement les modestes épreuves de son mari. Charles-Emmanuel
et Savina sont toujours à Luxembourg. Aurélien
apprend un peu de luxembourgeois avec ses camarades du jardin d’enfants et
essaie de les faire répéter par Joséphine, heureusement sans succès. Eléonore
a trouvé le temps, entre deux montagnes, trois voyages et quatre séjours au
ski, de changer de travail. Elle aide maintenant Gaz de France à se préparer
à la concurrence poursuivant l’expérience familiale dans les entreprises à
privatiser. Domitille
et Antoine Maspétiol nous ont donné le 7 octobre un
Timothée, que sa mère, plutôt fière, est allée présenter aux Alériades
alors qu’il n’avait que neuf jours. Ils ont du coup tous les trois déménagé
pour s’installer à une portée de poussette de leurs parents et beaux-parents. Adélaïde
a fini son école d’art dramatique et s’installe dans une vie d’intermittente
du spectacle qui, vue de près, semble moins rose que ne le suggèrent les
statistiques de l’assurance-chômage. Pour sa première année, elle a joué dans
trois pièces (au public hélas peu nombreux…) et quatre téléfilms. Le prochain
que vous risquez de voir à la télévision retrace la vie de Galilée, dont elle
incarne la fille, une religieuse. Les sœurs de Grand-Père, qui étaient aussi
bonnes sœurs, s’y reconnaîtraient-elles ? Chez Marie-Ange enfin, peu de changements. Son affaire DOT
souffre de la faiblesse du dollar car elle vend surtout aux Etats-Unis. Elle
en parle régulièrement au Gouverneur de la Banque Centrale Européenne, mais
sans effet visible. Elle a eu aussi la déception de voir un de ses plus
anciens employés monter un petit commerce, ce qui n’est pas mal, mais avec ce
qu’il volait dans les réserves de Marie-Ange, ce qui est moins bien. Virgile
a terminé le B.A. de commerce (équivalent américain
de la licence) qu’il avait commencé à Orlando et poursuivi à Paris. Le voici
maintenant confronté à un sujet qui mobilise trois millions de
français : trouver du travail. Espérons qu’il sera davantage mobilisé
que la moyenne des trois millions ! |
Chronique 2005-2006 Le
sursaut démographique dont les Bon s’étaient vantés un peu vite l’an dernier
a fait long feu. Après une belle série de cinq arrière petits enfants de Manu
et Mythil en trente mois, couronnée par Isild Plantevin en janvier
2005, rien. Aucune naissance, aucune grossesse, aucun mariage, rien de quoi
nourrir notre gazette familiale. Bien sûr on se console en se disant qu’il
n’y a pas eu non plus de disparition, pas même une maladie notable. Mais ce
n’est pas cela qui aide à écrire cette lettre. Alors, cette année, cousin
lecteur, tu peux t’arrêter là, nous n’avons à offrir que du banal, et ma foi,
c’est assez confortable. Chez
les Plantevin, pourtant, il s’est passé
quelque chose que Bernard attendait depuis trente ans. Comme certains le
savent, les six frères et sœurs Plantevin se sont
partagés la maison et l’usine familiale d’Aulueyres,
en Ardèche, chacun ayant sa partie propre, le reste demeurant partie commune.
Et qui s’occupe des parties communes ? Le bon Bernard bien sur, qui met
en harmonie les joies de la copropriété et celles de l’entente familiale. Et
bien cette année, par des trésors de ruse qu’on ne lui connaissait pourtant
pas, il est parvenu à refiler le fardeau à son jeune frère Jean-Marie !
Du coup, Marie-Françoise et lui sont allés fêter cet exploit par un voyage en
Italie. Les Bouchez arrivent doucement à l’âge des examens. Cette
année Madeleine inaugure ce qui sera, pour sûr, une longue série, par le bac
français de sa première S. Elle est allée le préparer par un voyage en
Hollande (le pays de l’eau, et donc des bacs). Augustin lit toujours tout ce
qui lui tombe sous la main, et Pierre met sur tout cela sa note de gaité. L’été dernier, ils ont fait tous ensemble un
voyage en Croatie, belle étoile, camping, des souvenirs pour toute la vie. Hervé
et Nathalie regardent grandir leur Isild, qui
gambade partout, ce qui dans la grande maison où ils habitent, offre pas mal
de possibilités et d’émotions. Nathalie a repris son travail, autour de
l’apprentissage de la poterie pour des jeunes et des moins jeunes. Tanguy et Delphine sont maintenant incollables sur les
nougats ( même ceux qui collent) et leur vie à
Montélimar s’organise. Delphine arrive à travailler à distance sur des
montages de films et dans les intervalles cultive son potager avec l’aide
pointilleuse de Lauriane. Chez
Michel et Catherine, plus de souci de santé. Ou à peine :
Catherine s’est cassée la clavicule en faisant du ski, ce qui l’a laissée
sans voix (huit jours d’extinction). Tout va bien maintenant, mais visez tout
de même à gauche pour la tape amicale sur l’épaule. Michel est devenu
président du Conseil de Surveillance de Devoteam,
une société de services informatiques, ce qui remplacera dans ses activités
l’Institut Pasteur et l’Institut de l’Entreprise où ses mandats de Président
n’étaient plus renouvelables. Il participe au blog
de l’Institut de l’Entreprise par des billets qu’il essaie de rendre drôles
et profonds (mais oui, mais oui). Vous les trouverez sur le site
www.debat2007.fr Charles-Emmanuel
est rentré à Paris à la fin de l’année dernière. Toujours chez RTL, il
s’occupe maintenant du site internet et plus largement du développement des
radios du groupe en France. Savina, Aurélien (4
ans) et Joséphine (2 ans) sont restés à Luxembourg, ce qui ne facilite la vie
de personne. Heureusement tout le monde sera réuni en juin, et s’installera
avenue d’Eylau, près du Trocadéro, ce qui permettra à Catherine et Michel
d’avoir tous leurs petits enfants à portée de poussette, dans un rayon de
moins de 500 mètres. Aurélien commencera à Franklin et Joséphine à La
Providence : c’est l’aventure sociale qui continue ! Eléonore
parvient avec un rare bonheur à marier Gaz de France et Air des Cimes. Même
si elle travaille beaucoup à tenter de convaincre les abonnés au gaz à se
fournir aussi en électricité dans cette belle entreprise, avec la promesse
que ça gazera encore mieux, elle est tout de même parvenue à enchainer les longs week-ends de ski ou en randonnée
(dont le fameux Nice Briançon qu’avait fait Tanguy) Et elle prépare une
expédition lointaine à l’assaut d’un plus de 6 000 m. Du
nouveau chez Antoine et Domitille Maspétiol.
D’abord Timothée marche ! Ensuite, Antoine, dans la foulée de son permis
bateau, est devenu officier de marine de réserve, alors qu’il a fait son
service militaire dans une entreprise à Londres. Devenir officier sans passer
un seul jour à l’Armée, beaucoup l’ont rêvé, Antoine l’a fait ! Enfin
Domitille a entrepris une réorientation radicale de sa vie professionnelle et
prépare le concours d’institutrice. Adélaïde
a joué quelques pièces dont l’une, Tristan Fantillage
l’a pas mal conduite en tournée en province. Elle se consacre beaucoup aussi
à un groupe, Les Livreurs, qui organise des lectures publiques, notamment
pour des jeunes en difficultés scolaires et familiales. Cet été elle tournera
un téléfilm inspiré de la saga de Georges Duhamel, qui enchanta Grand-Mère, les Pasquier. Bref, elle mène une vie
trépidante dans laquelle elle se sent bien, malgré les difficultés inhérentes
au rude métier d’acteur. Marie-Ange vient de tourner
une page importante de l’activité de sa société, DOT, dont elle recentre
l’activité sur une gamme de produits plus étroite. Du coup, elle a revendu la
plus grosse part de sa boutique. Et donc de son stock, ce qui a donné lieu à
une braderie monstre, dont plusieurs cousines sont venues profiter. Ce qui
restait a été entreposé chez Régis et Monica Pignal qui ont accueilli
produits en surstock et Marie-Ange sur les rotules
avec"abnégation". Il
y a quelques semaines, elle a fêté avec deux amis du même âge un anniversaire
mémorable. Elle aussi a passé son permis bateau, mais hésite encore sur la
carrière d’Officier de Marine de réserve. Virgile lui a donné un bon coup de main dans cette
réduction de DOT et dans la braderie. Il vient de commencer un travail dans
la vente de produits d’assurance-vie, où l’on espère que ses évidentes
qualités de conviction feront merveille. |
Chronique 2006-2007 Depuis
notre dernière lettre, le temps fort familial des Bon fut, en novembre, la
réunion de la plupart des descendants de Manu à Beaune (Cote d’Or), sur les
lieux de sa naissance pour célébrer le centième anniversaire de cet évènement,
pour nous fondateur. Tous
ses enfants, tous ses petits enfants (sauf Delphine, la femme de Tanguy Plantevin, retenue par une grossesse avancée)
et cinq de ses huit arrières petits-enfants étaient là. Nous avons retrouvé
la maison où il est né, lorsque son père était jeune lieutenant dans un
régiment de cavalerie qui à l’époque était en garnison à Beaune.
Manu quitta ce lieu de naissance viticole à l’âge d’un mois, mais ce fut
suffisant pour lui permettre plus tard de dire qu’il était né sous les meilleurs
Hospices. Marie-Ange avait reproduit de vieilles photos, Marie-Françoise
réuni des souvenirs et Michel préparé une biographie. Ce fut un moment de
chaleur familiale, dans le souvenir de Manu et Mythil,
qui ont su nous transmettre tant d’amour qu’il nous chauffe encore. Chez
les Plantevin, la principale nouvelle
de l’année est la naissance chez Tanguy et Delphine de Cassandre, le 9 mars.
C’est un beau bébé de plus de quatre kilos, qui, pour l’instant, ne
correspond pas à l’image austère que suggère son prénom. D’ailleurs, comme le
savent nos cultivés cousins, Cassandre n’est pas celle qui annonce les
mauvaises nouvelles, mais celle qui dit les choses telles qu’elles sont. Ce
sont ses copains Troyens, qui n’aimaient pas entendre ce qui n’allait pas comme
ils voulaient, qui lui ont bâti cette réputation. Et, comme le dit joliment
Tanguy quand sa fille crie un peu, l’avantage avec les Cassandre, c’est qu’on
ne les écoute pas ! Bref, cette Cassandre là, tout le monde l’aime, et
d’abord ses grands parents qui, fait insolite, étaient tous les quatre à
faire du ski ensemble dans le Queyras au moment de la naissance. Les
autres nouvelles des Plantevin sont plus
habituelles. Marie-Françoise et Bernard, sans attendre les noces d’or, pour
lesquelles il y a encore deux ans à tirer, sont retournés à Naples et
Sorrente, sur les traces de leur voyage de noces. Agnès
et Claude Bouchez, près d’Annemasse, atteignent dans quelques semaines les
affres du bac, même si avec leur Madeleine on se pose davantage la
question de la mention que celle du diplôme. Hervé
et Nathalie regardent grandir leur Isild avec un
ravissement intarissable. Ils ont eu l’occasion de voyager un peu, en Suède,
où Hervé travaillait et Nathalie l’a rejoint, et en Ecosse pour un mariage
familial car une partie de la famille de Nathalie vit là bas. Ce faisant,
Nathalie a réussi un double exploit : prendre l’avion, ce qu’elle n’aime
pas du tout, et se séparer d’Isild, ce qui est plus
dur encore ! Tanguy
et Delphine viennent de déménager dans le village d’à coté, pour donner un
peu plus d’espace à Lauriane et sa Cassandre (3
chemin des Genets, 26100 La Batie-Rolland). Chez
Michel et Catherine deux faits saillants. En
juin dernier, le retour à Paris de Savina, Aurélien
et Joséphine que Charles-Emmanuel avait laissé à Luxembourg lorsqu’il quitta
RTL Luxembourg pour RTL Paris. Ils sont installés avenue d’Eylau, à
équidistance des grands parents de chaque bord, qui profitent ainsi davantage
de leurs chers petits. Charles-Emmanuel s’occupe des activités Internet de
RTL et plus généralement de son développement en France, et Savina travaille chez Neuflize-OBC
où elle a retrouvé son activité de gestion de fortune. Aurélien a renoué avec
une ancienne tradition familiale en entrant à Franklin, et Joséphine suit les
traces de sa mère à la Providence. En
juin prochain Domitille aura son second enfant et la grossesse se passe pour
l’instant à merveille. Elle commencera à la rentrée sa nouvelle vie
d’institutrice, une vocation tardive que sa seconde année d’étude et ses
stages ont encore affermie. Antoine, toujours chez RBS, une banque écossaise,
utilise une partie de ses loisirs à participer, comme officier de réserve,
aux « journées citoyennes », qui ont remplacées le service militaire,
ce qui lui donne une vision inhabituelle de la société française
d’aujourd’hui. Leur Timothée attend bravement l’arrivée de la concurrence. Eléonore,
tout en travaillant beaucoup, utilise les possibilités assez raffinées du
statut de Gaz de France pour parcourir les monts. Principal exploit de
l’année : l’ascension en janvier du second sommet de la Cordillère des
Andes, le Ojos de Salada (6 900m), ce qui ne
veut pas dire cœur de laitue, mais œil du ciel. Début avril elle est repartie
pour une semaine de randonnée autour du Cervin et du Mont Rose. Adélaïde
poursuit sa carrière d’artiste sans parvenir encore tout à fait à la
rattraper. Au programme depuis un an : quelques reprises de Loretta Strong, son premier
succès, deux nouvelles pièces de théâtre, « Accent Circonflexe »,
une création assez drôle et « Tristan Fantillage »,
un spectacle pour enfants et parents, pas mal d’activités de lecture publique
avec sa troupe des Livreurs, et à la télévision une adaptation des Pasquier,
l’œuvre de Georges Duhamel, que certains d’entre vous auront pu voir sur
France 2 en mai et juin ; elle y jouait le rôle de Claire Pasquier. Une
année sans Harry Potter pour Catherine, mais que les fans se rassurent, le
tome VII et dernier sera en librairie en français en octobre. Elle a occupé
ses loisirs à pousser la chansonnette, en participant à une chorale d’une
bonne trentaine de personnes, qui s’appelle « Les Compères », avec
qui elle a déjà donné deux concerts à Gaveau en y faisant salle pleine, au
profit d’œuvres de charité. Michel y vendait les programmes, belle symbolique
du couple où le mari semble responsable du programme mais où en fait c’est la
femme qui assure le récital, c'est-à-dire l’essentiel. Michel
de son coté a déplacé son bureau vers la société d’informatique qu’il préside
(Devoteam), sans pour autant abandonner ses
activités de conseil auprès de Close Brothers, Permira et Roland Berger (où il a retrouvé Pol-Henri Minvielle) Marie Ange a cédé la grande moitié de son « show
room » de DOT à une boutique de mode branchée, Isabelle Marant, et le plus marrant, c’est que cela lui attire des
clients nouveaux. Ses projets d’installation partielle en Inde progressent
doucement, et elle y a fait deux séjours cette année pour tester l’idée
sérieusement. Tous ceux qui ont connu André Harris seront intéressés
d’apprendre que son frère, qui fut brièvement Maire de Nevers, a publié un
livre plutôt dévot sur Sainte Bernadette de Lourdes.
|
Chronique 2007-2008
Chez
les Plantevin, rien de bien notable
cette année, si ce n’est la mention "très bien" obtenue au Bac par
Madeleine Bouchez, une première pour notre branche familiale, qui augure bien
de l'avenir puisque Madeleine est aussi l'aînée des arrières petits-enfants
de Manu et Mythil. Bernard
a fêté ses trois quarts de siècle peu après la dernière rubrique familiale,
et a du coup décidé de prendre une seconde retraite, en abandonnant l’une
après l’autres les responsabilités que lui avaient confiées les Pères
Chartreux dans la gestion de leurs affaires. Il continue en revanche ses
ballades en montagne avec ses cousins Henri Giraud Mounier, Dominique
Aussedat et Bruno Nicolet. Avec Marie-Françoise,
ils passent un peu plus de temps a Aulueyres, où Tanguy et sa famille qui n’habitent pas
loin les retrouvent de temps en temps. Sinon, quelques voyages à signaler, le
Queyras pour le séjour maintenant traditionnel avec la belle famille de
Tanguy, Sienne et la Toscane, en amoureux. Chez
les Bouchez, à Annemasse (enfin, dans le coin), après son exploit déjà
mentionné (c'est le cas de le dire), Madeleine est partie pour une périlleuse
traversée du lac en intégrant l’Ecole Polytechnique de Lausanne (là, on la
ramène moins, car il y a déjà eu un polytechnicien chez les Bon Et chez
les Aussedat ? Bisque, bisque, rage!), Elle y étudie les « Sciences
et Ingénierie de l’Environnement » Avec un père dans la flore et une
mère dans la faune (lacustre), elle s’inscrit dans une solide tradition
familiale. Augustin, en terminale S va passer son bac, un peu soucieux de la
hauteur de barre qu’a fixée sa sœur, et Pierre est en seconde. Pour que vous
ne pensiez pas qu’il n’y a que chez les Henri Aussedat qu’on en trouve, je
tiens à préciser qu’ils sont scouts tous les trois. Du
coté d’Hervé et Nathalie Plantevin, la jeune Isild va entrer en classe, mais est déjà jugée très
dégourdie par des observateurs impartiaux, ses parents. Ils aiment bien
tous le Midi, et Cannes en particulier où vit la mère de Nathalie et où ils
vont se reposer des longs voyages d'Hervé, qui continue à sillonner le monde
pour réparer les délicates machines que vend son entreprise grenobloise. Enfin,
chez Tanguy et Delphine, les premières prédictions de Cassandre n'ont affolé
personne car, à un an, sa pensée est plus articulée que sa parole. Lauriane est une grande sœur attentive et semble avoir un
don pour le dessin, qui lui viendrait plutôt des Plantevin
(Bernard, Madeleine), même si Delphine, qui dessine très bien y est peut-être
pour quelque chose…. Delphine filme son petit monde et en fait de délicieux
montages. Et Tanguy, dont la boite vend des boites à des boites parcourt la
France pour emballer son monde. Chez
les Michel, quelques caps délicats à passer cette année, 65 ans pour
Michel et des chiffres ronds pour Catherine et Domitille. L'age de la
retraite n'incite pourtant pas Michel à raccrocher. Au contraire il vient
d'accepter la présidence de la Fnege, la Fondation
Nationale pour l'Enseignement de la Gestion des Entreprises, ce qui a du
susciter pas mal de mouvements dans les tombes de certains de ses anciens
professeurs. Outre sa maison d'édition chérie, Catherine s'occupe aussi de
l'association des familles de Compagnons de la Libération, dont le président
n'est autre que Philippe Morel, le fils de Tom et
de Marie-Germaine, la délicieuse voisine de pallier
de Grand-mère Aussedat. Ils sont allés avec la sœur de Catherine, à
Djibouti pour le 40° anniversaire de l'installation d'une base de la
Légion Etrangère qui porte le nom du père de Catherine. Pas
de changement chez Charles-Emmanuel et Savina. Ils
sont allés ce printemps avec leurs deux enfants, Aurélien, 6 ans et
Joséphine, 4 ans, visiter Mascate et Oman avec des amis qui travaillent dans
le Golfe. Merveilleux paraît-il. Eléonore
travaille (beaucoup) chez Gaz de France, mais le rapprochement avec Suez ne
semble guère l'inquiéter. Elle va surtout déménager et se rapprocher beaucoup
de sa famille en s'installant à l'automne rue de l'Annonciation, à Passy.
Sinon toujours des montagnes, des montagnes, des montagnes. Mais,
au moment ou Eléonore s'installera tout près, Domitille partira pour Londres,
où Antoine travaille depuis avril dans la banque qui l'employait à
Paris. Il s'y occupe de la réalisation concrète de la fusion de sa banque
avec ABN Amro, une banque hollandaise qu'a rachetée RBS.
Domitille termine son année scolaire avec la classe de CE 1 de l'école Saint
Sauveur où elle enseigne et le rejoindra cet été. Ils ont trouvé une petite
maison à Chelsea (merci la banque) et Timothée est déjà inscrit dans une
école anglaise. Clémence, qui va avoir un an est une ravissant blonde aux
grands yeux bleus et aux bonnes joues. Adélaîde, notre artiste, s'est résolue, à 26 ans passé,
à quitter le domicile familial et s'est installée dans le 10°, près du
canal Saint Martin dont elle voit une écluse de ses fenêtres. Sa
carrière d'acteur progresse, en ce sens qu'après avoir assisté l'an dernier à
son mariage et à son accouchement, dans l'adaptation des Thibault, nous avons
eu droit cette année à son enterrement, dans une série policière. Elle fait
aussi pas mal d'interventions dans des classes d'élèves en grandes
difficultés scolaires (les SEGPA), mission difficile mais qui lui donne
beaucoup de satisfactions. Marie-Ange n'a jamais
autant travaillé que depuis qu'elle a vendu son affaire à un groupe belge, et
ce n'est pas une blague. En effet ceux-ci l'ont racheté avec sa boite,
comprenant sans doute qu'elle en était le principal actif. Et depuis, en
effet, elle s'active. Sa vie continue donc, de salons en salons, prochaine
étape Atlanta. Mais ceci aura une fin, promet-elle. Virgile,
après plusieurs expériences intéressantes, chez BNP Paribas et State Street est victime de la crise des banques, son domaine
de prédilection des salles de marché étant le plus touché. Quiconque pourrait
l'aider sera le bienvenu. Pour l'instant il arrondit ses fins de mois en
ouvrant la boutique de sa mère le samedi. |
Chronique 2008-2009
Depuis
les Alériades, il faut d’abord, bien sur, évoquer le départ d’Oncle Michel
Pignal. Il était le trait d’union entre les Plantevin
et les Bon. Sa sœur, Agnès, était la mère de Bernard ; et sa belle-sœur,
Mythil, était la mère de Marie-Françoise. Il était
aussi le parrain de Michel, qui lui doit ce prénom si rare aujourd’hui. Nous
lui devions beaucoup. Les
Plantevin ont fêté fin novembre l’anniversaire de
Marie-Françoise, un de ces anniversaires qui font peur, avec son gros chiffre
tout rond. Messe à l’abbaye de la Grande Chartreuse, sous la neige, toute la
famille présente, frère et sœur compris, : un
beau et chaleureux souvenir. Sinon la grande nouvelle est la vente de la
« Petite Providence », leur maison de Corenc,
car la maison est bien grande et son poids augmente avec celui des ans. Comme
ils avaient choisi avec finesse le début de la crise pour la mettre en vente,
on pouvait espérer les voir encore là quelque temps, mais non, la cinquième
visite fut concluante. Si pourtant Bernard et Marie-Françoise abandonnent la
Petite Providence, la Divine, elle, ne les abandonnera pas. Les
Bouchez n’ont maintenant plus que Pierre à la maison, où il termine sa
Première. Après Madeleine qui poursuit son cursus d’ingénieur au Polytechnicum de Lausanne, c‘est Augustin qui, à la
rentrée, est parti pour Lyon faire l’ECAM (Arts et métiers). Il y découvre
qu’il faut y travailler un peu plus dur qu’au Lycée d’Annemasse pour briller,
mais il s’y est résolu. Au printemps, Agnès est partie en mission pour trois
semaines dans un coin de France peu connu, l’île de Mayotte, où Claude est
venu la rejoindre ; les plages sur lesquelles les immigrants clandestins
des Comores arrivent à la nage sont magnifiques. Claude, de son coté,
continue à fleurir nos vies car c’est l’entreprise qu’il a remise d’aplomb
qui fournit à beaucoup de nos villes les fleurs et semences qui embellissent
nos squares. Hervé,
Nathalie et Isild sont eux allés plus classiquement
en Ecosse pour leurs vacances. Hervé a un peu plus de temps pour voir son
adorable fille car le ralentissement économique a également beaucoup ralenti
le rythme de ses voyages à l’étranger. Tanguy,
Delphine, Lauriane et Cassandre continuent à mener
leur existence saine et sportive en Drôme Provençale. Delphine donne
maintenant des cours d’arts plastiques, et ils profitent plus d’Aulueyres, le sanctuaire ardéchois des Plantevin, qui est à moins de cinquante kilomètres de
chez eux, et que Cassandre trouve « mafifique ». Chez
Michel et Catherine, la famille s’agrandit. Une première fois le 12 décembre
dernier, avec Héloïse, troisième enfant de Charles-Emmanuel et Savina. Puis Domitille, histoire de maintenir l’esprit de
compétition, a aussitôt mis en route, avec la complicité d’Antoine, un
troisième qui devrait arriver en Octobre. Quand les deux autres filles, pour
l’instant à l’écurie, entreront à leur tour dans la course, le rythme
va devenir haletant. Du
coté des parents, le temps n’est pas encore à la retraite. La crise n’empêche
pas les auteurs d’écrire, ni Catherine de les publier chez Gallimard. Michel
papillonne entre ses présidences et autres occupations de vieux monsieur. Ils
rentrent d’un voyage en Norvège et peuvent témoigner qu’au-delà du cercle
polaire, le printemps est encore plus frais qu’à Paris, alors pourtant que le
soleil a 24 heures pour briller. Charles-Emmanuel
se prépare à lancer la radio numérique et s’épanouit à RTL, certes loin
devant, mais tout de même proche de nous. Savina se
prépare elle aussi, mais à retrouver sa banque et ses clients. Depuis son
départ à l’automne pour la naissance d’Héloïse, le propriétaire a changé
(c’est maintenant l’Etat hollandais) et le patrimoine de ses clients a bien
changé lui aussi… Aurélien est en CM1 (10ème), Joséphine en
maternelle, tous deux pleins de vitalité. Héloïse, qui a maintenant six mois,
est « trop chou ». Eléonore
a déménagé, et s’est installée rue de l’Annonciation, une des rares rues du
16ème à ne pas avoir été noyée sous l’océan des fringues et à
avoir conservé un coté village. Coté boulot, le fait marquant de l’année est
une seconde place au challenge GDF Suez des sports de neige. Coté montagne,
rien à plus de 4 000m cette année, on se laisse aller…. Domitille
et Antoine sont à Londres. Antoine travaille dans la banque anglaise qui a
perdu 96% de sa valeur en bourse. Elle perd aussi quelques pour cent de ses
effectifs tous les mois, mais très sagement garde Antoine. Timothée est à
l’école anglaise, cravate, uniforme et tout ça. Sa cousine Joséphine, à Noël,
était toute surprise de l’entendre parler français, elle croyait que
maintenant il ne parlait qu’anglais. Clémence et Domitille ont deux activités
complémentaires : l’une déménage leur petite maison de Chelsea, l’autre
la range. Adélaïde
a fait quelques apparitions à la télévision, dont l’une très habillée, en
sœur de Louis XVI fuyant à Varenne. Depuis la rentrée, elle joue tous les
mercredis à 16h15 à la Comédie Saint Michel, 95 bd St Michel, une charmante
pièce pour enfants, « Tristan Fantillage »,
sélectionnée par Télérama comme l’un des meilleurs spectacles pour la
jeunesse de la saison. Nous tenons bien sur un registre nominatif de
tous les cousins d’Ile de France ayant des enfants de 5 à 13 ans qui n’y sont
pas encore allés. Marie-Ange
a définitivement fermé boutique le 27 mars, après une longue période de
soldes dont beaucoup de cousins ont profité, à raison. Dorénavant son
activité se concentre sur les salons internationaux, en association avec les
belges à qui elle a vendu cette partie de l’activité de DOT. Outre les
séjours aux Etats-Unis et ailleurs, cela lui vaut de fréquents voyages à
Bruxelles. Virgile
a mis à profit une certaine accalmie dans les salles de marché pour jouer un
rôle décisif dans les derniers mois de DOT. On ne compte plus les personnes
entrées par curiosité et reparties surchargées de choses dont elles n’avaient
nul besoin, simplement parce qu’elles ont croisé un vendeur nommé Virgile. Il
va maintenant revenir à des activités plus intellectuelles, car il vient
d’être admissible à un master de finances à Dauphine. L’oral reste à faire,
mais de ce point de vue il tient plus de sa mère que de son père :
l’oral plutôt que l’écrit… Chronique 2009-2010 Marie-Françoise et Bernard Plantevin se préparent à quitter leur maison de Corenc, sur les hauteurs de Grenoble, où ils viennent de
passer ce dernier quart de siècle. Pour le quart de siècle qui vient, ils
recherchent un appartement à Grenoble, plus petit, mais avec une aussi belle
vue, le même calme, et bien sur un étage élevé pour continuer à bénéficier du
même balcon sur les montagnes que leur offrait Corenc.
Cela ne va pas être facile. En
novembre dernier, ils ont fêté non pas un, mais deux quarts de siècle de
mariage. Le 21 novembre 1959, la veille des 21 ans de Marie-Françoise leur
mariage fut célébré à l’église Saint André, allusion discrète au fait que le
mariage est une croix qui n’est pas comme les autres mais qui mène à la
sainteté. Puis la réception eut lieu à Echirolles, chez Albert Giraud-Mounier, le parrain de Marie-Françoise. Tous leurs
enfants et petits-enfants étaient réunis, quelque part dans la Drôme, pour un
week-end d’affection, de larme à l’œil et de souvenirs. Chez
les Bouchez, près d’Annemasse, Pierre demeure seul avec ses parents,
et achève sa terminale, avant de partir, à son tour, vers d’autres
cieux universitaires. Madeleine, de l’autre coté du grand lac, continue ses
études d’ingénieur au Polytechnicum de Lausanne, et
Augustin les siennes à l’ECAM de Lyon. Agnès, tout en traquant la faune du
lac pour l’INRA, donne aussi maintenant des cours à l’Université de Lyon,
pendant que son mari Claude offre des fleurs, non seulement à sa chère femme,
mais à la France entière puisqu’il en a fait son métier (en fait il essaie
plutôt de les vendre, et il y parvient !) Chez
Hervé et Nathalie, un peu d’inquiétude pour le travail d’Hervé, dont
l’entreprise est durement touchée par la crise. Mais leur Isilde est un baume magique. Chez
Tanguy et Delphine, Cassandre, dont ce devrait pourtant être le fond
de commerce, n’a pas su prédire la crise, qui semble d’ailleurs plus ou moins
épargner la cartonnerie où travaille Tanguy. La grande maison de Corenc, dans laquelle Lauriane
et Cassandre attendent régulièrement que leurs parents reviennent du ski ou
de la montagne va manquer ! Chez
Michel et Catherine, deux grandes nouvelles ont marqué l’année. En
octobre Domitille a complété la famille d’une petite Quitterie (nombreux noms
de famille amusants à accoler à ce charmant prénom, que son père a un peu
près tous trouvé, de l’inévitable Cotte à l’improbable Sées d’Echay). Et en janvier Eléonore nous a annoncé ses
fiançailles ! Sinon peu de choses à signaler, un beau voyage en Norvège
sur les traces du père de Catherine qui s’illustra à Narvik. Chez
Charles-Emmanuel et Savina, les trois
enfants grandissent, tous craquants (et d’ailleurs leurs parents craquent de
temps en temps). Aurélien se prépare à sa première communion, en juin. Et
tous sont candidats pour le job d’enfant d’honneur au mariage de tante
Eléonore. Eléonore, donc, se marie,
le 21 août prochain, une date commode, à 13h30, un horaire commode, sur les
bords du lac d’Annecy, où se sont déjà mariés sa sœur Domitille, ses
grands-parents Bon et ses arrière grands-parents Aussedat. L’heureux élu (car,
oui, il a l’air tout à fait heureux de la chose) s’appelle Gwenhaël Le Boulay, il est
centralien, ce qui chez les descendants de Louis Aussedat (promotion 1899)
est plutôt bien porté. Mais ce n’est pas son seul talent, car il est aussi un
grand navigateur nanti d’un joli bateau mouillé à Marseille, et joue du piano
à ravir. Leur couple réalisera l’heureux compromis mer-montagne
qui fait le succès du lac d’Annecy. Toute la famille réunie est partie pour
Vienne à Pâques faire subir à Gwenhaël un week-end
d’intégration qui a été très réussi. Domitille et Antoine Maspétiol sont depuis le 8 octobre les heureux parents de
Quitterie, née à Londres, ce qui donne à ses hurlements nocturnes une
touchante pointe d’accent. Le contrat d’expatrié
d’Antoine et le congé parental de Domitille s’achevant, il est clairement
question d’un retour en France. Adélaïde, pour sa part,
continue à mener une vie haletante, qui lui laisse bien peu de loisirs, même
si on ne l’a pas beaucoup vue à la télévision cette année. Mais deux pièces
sont programmées pour la rentrée prochaine, avis aux parisiens. Marie-Ange poursuit sa
soi-disant retraite avec beaucoup d’énergie; mais il est vrai qu’elle
travaille un peu moins qu’avant, même si elle continue à courir la vaste Amérique
pour y vendre ses admirables produits. A Paris elle a entrepris un nombre
incroyable d’activités nouvelles, qui vont de la création d’un ciné-club à
une OPA sur le club de boule lyonnaise du jardin du Luxembourg (mais oui).
Cela paraît relativement hétéroclite, mais le point commun est que l’on y
trouve partout des gens qui adorent Marie-Ange et ne sont pas ennuyeux. Virgile achève une année de
master à Dauphine, spécialité gestion du risque. Il a déjà pris le risque de
travailler, ce qui est un bon point de départ. Il va bientôt commencer le
stage de rigueur, chez AEON France, puis peut-être risquera-t-il de trouver
du travail. Tous
ceux qui seraient à Annecy le 15 juillet pourront avoir une pensée pour
Mathilde (Mythil) Aussedat dont on fêtera le
centième anniversaire de la naissance, et ce jour là (comme les autres
d’ailleurs) un apéritif sera servi aux Espagnoux ! Chronique 2010-2011 Marie-Françoise et Bernard Plantevin ont
mis près d’un an pour faire ce modeste parcours, mais maintenant c’est fait,
ils sont mainteant installées à Meylan, à deux
kilomètres environ de leur Petite Providence de Corenc
(20 rue Champ Rochas, 38240 Meylan). Agnès et Claude Bouchez ont fêté cette année un
anniversaire bien rond, genre mi parcours, pour Agnès. Outre les festivités
d’usage, ils sont partis au large de la Thaïlande et de la Malaisie faire une
course croisière de médecins (ce qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre ;
sans doute une erreur de diagnostic). Pour ne pas se faire remarquer, ils
essayaient d’échapper au groupe, si bien d’ailleurs qu’ils ont fini par
gagner la course… Pierre après son
bac, (avec mention comme ses frère et soeur, il y a des familles un peu
déprimantes) est entré au Polytechnicum de
Lausanne, où étudiait déjà sa sœur Madeleine, mais lui, en génie civil.
Augustin poursuit sa route à l’ECAM de Lyon
et il progresse bien : il est déjà président de son club de rock. S’agissant
d’Hervé et Nathalie, bien des
lecteurs assidus de cette chronique sont restés sur une lourde interrogation ;
son entreprise, durement touchée par la crise, allait-elle passer l’hiver? Et
bien, chers lecteurs, voici la suite. Son entreprise était en effet bien
malade puisqu’elle a du se résoudre à quitter Hervé. Elle a du en avoir bien
de la peine, la pauvre ! Et peut-être encore plus quand moins d’un mois
après, elle a vu Hervé rejoindre la filiale française d’un groupe allemand
d’équipements d’analyse biologique. Il y est content, et beaucoup moins
souvent loin de France qu’auparavant, ce qui ravit Nathalie et Isild. Enfin,
Tanguy et Delphine ont fait le
nécessaire pour permettre à cette chronique de coller à l’actualité, avec la
naissance très à propos le 18 avril de Philomène, leur troisième fille après Lauriane et Cassandre. Philomène est le treizième arrière
petit enfant de Mythil Aussedat et Manu Bon, neuf
filles et quatre garçons. Chez
Michel et Catherine, un chapitre
s’est ouvert avec le mariage d’Eléonore, et un autre s’est refermé avec le
départ de Catherine de Gallimard Jeunesse. On ne voit guère la différence car
elle a aussitôt créé son auto entreprise, qui ne témoigne pas d’un goût
inconnu pour la mécanique, mais lui permet de continuer à joyeusement envahir
la maison et son temps des manuscrits de ses chers auteurs. Au
foyer de Charles-Emmanuel et Savina, les gens heureux n’ont pas d’histoire. Pas
facile pour le chroniqueur, qui n’a pas même une bêtise d’Héloïse ou de
Joséphine à se mettre sous la dent. Tout au plus peut-on signaler
qu’Aurélien, après sa première communion, est passé au grade supérieur
d’enfant de chœur, avec notamment une prestation remarquée le jour du mariage
d’Eléonore. Car Eléonore s’est mariée ! Le 21
août, par une journée de plein soleil, à l’Ermitage de Saint Germain, au
dessus de Talloires. Pour la soirée, une vaste tente avait été dressée dans
le jardin des Espagnoux, à Menthon.
Pendant le cocktail, une pianiste remarquable donna un concert : les
« Jeux d’eau » de Ravel, avec le soleil jouant entre les feuilles
des hêtres pleureurs furent un instant de grâce. Quelques mois plus tard, Gwenhaël était élu associé du BCG, la société de conseil
en stratégie qui l’emploie. Ils habitent à Paris, dans un appartement
charmant où les cartons de déménagement de Gwenhaël
sont venus rejoindre ceux d’Eléonore. Domitille et Antoine Maspétiol sont
rentrés de Londres, même si Antoine n’a pas quitté sa banque, RBS. Domitille a ainsi pu retrouver les élèves de l’école
Saint Sauveur avec grand bonheur (une rime riche, qui va aussi avec éducateur
et raton laveur). Comme ils avaient loué leur appartement pour trois ans et
qu’ils sont revenus après deux ans seulement, il leur a fallu trouver un gite pour dix mois, et ils ont atterris dans une suite de
chambres de service au dernier étage de chez Michel et Catherine. Une année
assez sportive, mais que les grands-parents de Timothée, Clémence et
Quitterie ne regretteront pas car elle leur a permis de bien en profiter. Adélaïde
a fêté ses trente ans en jouant trois pièces cet hiver. D’abord « Feu la
mère de Madame », de Feydeau, où elle incarnait une bonne alsacienne,
rôle pour lequel une enfance bourgeoise permet d’accumuler pas mal
d’observations sur le vif. Ensuite vint une pièce d’après Fassbinder, qui
devait d’abord s’appeler sobrement « Révolutions », et permettait
de savoir à quoi s’attendre. Finalement, la troupe opta pour « Avez-vous
eu le temps de vous organiser depuis la dernière fois qu’on s’est
vu ? » Lorsque vous aurez terminé le chapitre suivant, celui des
Henri Aussedat, essayez de vous en souvenir, et vous comprendrez qu’avec un
nom pareil le bouche à oreille n’était pas facile.
Malgré cela, cette pièce a été sélectionnée pour être donnée, toujours avec
Adélaïde, en juin prochain à l’Odéon, dans le cadre d’un festival de la jeune
création. Actuellement elle joue Britannicus, un classique que vous
connaissez tous et sur lequel, justement, celui qui lira la Chronique après
vous vous proposera une petite interro. Tout cela
lui laisse pourtant le temps d’apprendre un autre rôle, sans doute plus important,
celui de belle mère des enfants de son compagnon Eric Le Ray. Marie-Ange fait désormais le pont entre son salon d’Atlanta
début juillet et celui de New York début août, ce qui lui permet de visiter
ce vaste continent. En 2010 ce fut la civilisation Maya (et ses délicieux
hôtels de bord de mer). Et entre les salons, elle est toujours aussi active
dans toutes ses associations et entreprises, et toujours aussi accueillante
dans son appartement de la rue Saint Martin, qu’elle a fait refaire cette
année. Virgile,
tout à ses études de gestion du risque, travaille dans une petite boite
d’assurance, d’où il risque de mettre à profit ses incontestables talents de
vendeur en vous démarchant pour ses incomparables produits Ce sera rassurant
d’apprendre ainsi que nous sommes de bons risques ! |