FAMILLE EMMANUEL BON

AU FIL DES CHRONIQUES ANNUELLES

 

 

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Chronique 1985-1986

 

 

A Grenoble, Manu partage son temps entre le bridge, la famille et le bulletin paroissial.

Les Plantevin n'ont plus maintenant avec eux que Tanguy. Marie-Françoise continue à animer son Association de visiteurs d'hôpital, et se prépare à accueillir à Grenoble le Congrès National de cette oeuvre. Bernard toujours chez Merlin Gerin, y dirige maintenant le contrôle interne. Agnès à Toulouse est chercheuse sur le soja à l'INRA. Hervé découvre les joies militaires au 27e B.C.A d'Annecy où s'illustrèrent avant lui (et peut-être davantage ... ) ses oncles Bernard AUSSEDAT et Tom MOREL.

Guère de changement chez les Michel, où Catherine ajoute titre sur titre à la Collection de Livres d'enfants de Gallimard dont elle s'occupe (Découverte Benjamin) et où Michel continue à pousser les caddies (on le voit d'ailleurs attelé à cette tâche dans le rapport annuel 85 de CARREFOUR).

Les enfants atteindront en 86, les âges de 14 (Charles­Emmanuel), 12 (Eléonore), 8 (Domitille) et 5 ans (Adélaïde)

Marie-Ange est très contente du développement de sa Société D.O.T (Distribution d'Objet de Table), qui fait fabriquer des objets qu'elle vend à des boutiques d'Arts de la Table.

Son Virgile va avoir quatre ans et a déjà toute la vitalité qui convient à cet âge.

 

 

 

Chronique 1986-1987

 


MANU a franchi avec sérénité le cap des 80 ans en Novembre dernier à Grenoble. Tous ses enfants et petits-enfants étaient autour de lui, chez Marie-Françoise, pour l'occasion. La famille de Grenoble (Albert et Margot, Henri G.M. et les Blaise) était là également. A l'image d'oncle Albert, il fait un octogénaire tout à fait alerte.

Chez les PLANTEVIN, mauvais été pour Agnès qui s'est cassé l'astragale, petit os délicat du pied, et qui a été immobilisée pratiquement six mois. Elle a regagné Toulouse (16 rue Escoussières, 31000 Toulouse - tel 61 52 36 23) et ses graines de soja au début de l'année, mais marche encore douloureusement. Hervé, service militaire achevé, suit un stage de formation à Grenoble.

Chez les MICHEL, merveilleux été 86 americain à Stanford (Californie) où Michel se recyclait, et avait été rejoint par toute la famille. Sinon, toujours beaucoup de déplacements pour Michel, de tours de force entre famille et Gallimard pour Catherine, et de patience des chers enfants envers ces parents débordés.

MARIE-ANGE poursuit le développement de son affaire, qu'elle vient de déménager (13 rue Tiquetonne Paris 2°. tél (1) 45 08 14 93) pour s'agrandir, indice sans doute que cela ne va pas trop mal, et Virgile continue à clore le ban familial avec le même tonus.

 

 

Chronique 1987-1988

 

 

Année sans problème pour Manu, douloureusement éprouvé comme nous tous par le départ de tante Margot, si proche de Maman tout au long de sa vie.

Chez les Plantevin, la grande nouvelle de l'année est le prochain mariage d'Agnès, fin Août à Aulueyres. Elle a connu Claude Bouchez à l'Agro de Montpellier, où ils étaient ensemble étudiants. Il travaille chez un semencier, Clause, et tous deux devraient s'établir en région parisienne à la rentrée (Ils recherchent un logement en banlieue parisienne ouest ou sud. Toute proposition sera bien venue.). Hervé a trouvé du travail, dans l'électronique, pas trop loin du domicile familial. Tanguy s'est un peu réorienté du ski de compétition vers l'escalade et la planche à voile, avec toujours l'école en activité secondaire. La petite maison de Grasse, dont Marie-Françoise et Bernard ont fait profiter tant de monde vient d'être vendue. Mais leur hospitalité légendaire continue à Corenc comme à Aulueyres.

Les Michel ont été douloureusement affectés par la mort, en novembre, de la mère de Catherine. Après la mort de son mari en Indochine, quatre mois avant la naissance de Catherine, elle avait élevé seule ses deux filles, qui lui étaient particulièrement attachées. Les enfants grandissent et la limite d'âge des Alériades permettra de présenter le premier modèle, Charles-Emmanuel, 16 ans.

Marie-Ange travaille durement, et son entreprise en profite bien. Elle court le monde vendre au Japon et aux États-Unis, acheter en Inde ou au Maroc. Virgile, du haut de ses six ans, continue à clore la descendance de Manu.

 

 

 

 

Chronique 1988-1989

 

 

 

Le nom de Papa surplombe cette lettre comme son souvenir et son exemple surplombent nos vies. Réuni avec Maman, il a repris le fil d'une vie de couple trop tôt brisée. Ce fut un été de souffrance pour lui et d'épreuves pour nous, mais aussi d'intense communion familiale autour de lui.

Marie-Françoise et Bernard PLANTEVIN ont marié leur fille aînée Agnès le 27 Août, deux jours à peine après la mort de son Grand­-Père Ce fut une journée sur laquelle planait la grâce. Agnès s'appelle maintenant Madame Claude BOUCHEZ et habite 47 Grande Rue à ARPAJON (60 83 31 51). La rue n'est pas si grande que cela, mais on est bien chez elle. Elle a trouvé un nouveau poste de chercheuse à l'Institut de Recherches Agronomiques à Versailles, pendant que Claude vend des services. Ils attendent leur premier enfant pour le mois d'Août, et Marie-Françoise accentue le blanc de ses cheveux pour tenter de faire une Grand'Mère acceptable malgré son jeune âge. Pour le reste, la vie à Meylan a été un peu perturbée par le mauvais enneigement cet hiver. Du coup, Tanguy s'est mis à l'escalade et a signé une première contribution au magazine "VERTICAL".

Chez Catherine et Michel, arrivée d'un petit dernier : "Si l'argent m'était conté" (Gallimard Jeunesse) fait par Catherine avec le conseil éditorial d'un Inspecteur des Finances qu'elle connaît bien, et publié dans la collection dont elle s'occupe. Les enfants grandissent et abordent les premières haies du grand steeple-chase scolaire et universitaire devant un public inquiet.

Marie-Ange parcourt le monde pour acheter et vendre ses produits, l'objectif étant qu'entre les deux il reste de quoi la faire vivre. Elle a fait un passage remarqué (par les cameramen, pas tellement par le public peu nombreux à cette heure-là) à la télévision dans une émission de Pierre Bellemare. André HARRIS dirige une nouvelle chaîne de télévision, la Sept. Et Virgile sait maintenant lire le courrier de sa mère et écrire les mots d'excuse pour l'école.

 

 

 

Chronique 1991-1992

 

 

Chez les Plantevin, le moral des troupes n'a cessé de s'améliorer au fil des guérisons. Tanguy a toujours ses vingt centimètres de tige de fer dans le dos, mais cela ne l'a pas empêché de retrouver d'abord du poids et ensuite du muscle, puis, mais c'était moins agréable, de reprendre ses études et enfin, couronnement longtemps attendu, de recommencer le ski. Il gardera de cette aventure vertébrale un maintien royal.

Du coté d'Agnès et Claude Bouchez, la malformation cardiaque du dernier né Augustin a été victorieusement opérée à coeur ouvert en Octobre et ce délicieux bébé a retrouvé le teint rose et les cuisses rebondies qui conviennent à son âge. Merci à Régis Pignal qui les a si bien orientés dans le labyrinthe médical. Pour manifester sans doute leur confiance dans la vie, Agnès et Claude ont mis en route un numéro trois. A paraître vers le 15 Juin.

Ainsi libérés des hôpitaux et des médecins, Marie-Françoise et Bernard ont pu s'affairer à mettre en état leur "Petite Providence" qui a toujours sa vue inoubliable sur Belledonne et en plus de nombreuses chambres d'amis aussi accueillantes que les Plantevin.

 

Chez Michel et Catherine, la nouvelle d'une mention Très Bien chez Louis Aussedat n'a pas altéré l'enthousiasme causé par la mention Bien d'Eléonore, qui est maintenant en Maths Sup. Le reste de la famille suit le parcours scolaire avec moins de brio mais beaucoup de bonne humeur. Catherine vend ses livres et Michel achète ses concurrents, la vie va.

 

Marie-Ange fêtera le 1er Mai les dix ans de Virgile. Ce petit dernier des Manu suit les traces de son Grand-Père: farceur, gai même dans les choses sérieuses, toujours partant. Inutile de dire qu'il fait la joie de Marie-Ange tant cela crève l'œil ! Tout irait donc pour le mieux si la perspective d'avoir bientôt quelques spectateurs pour sa chaîne qui passera sur le canal de la 5 ne gâchait un peu la tranquillité d'André.

 

 

 

Chronique 1992-1993

Consciente de l'infériorité numérique du modeste rameau Bon dans le grand arbre Aussedat, Agnès Plantevin, avec l'aide bienveillante de son mari Claude Bouchez, met les bouchées doubles pour gonfler les effectifs familiaux. Après Madeleine (août 89) et Augustin (février 91), est arrivé Pierre, le 13 juin 1992. Afin que nul n'en ignore, ses parents avaient obtenu une dérogation spéciale dite "obligation d'allaitement" pour le montrer aux Alériades. Agnès et Claude habitent à Arpajon, au Sud de Paris, et Claude travaille toujours chez Clause, mais depuis peu à la direction du marketing.


A Grenoble, chez les Plantevin, l'année 1992 a de nouveau été marquée par la médiocrité de l'enneigement. Bernard qui a fêté ses soixante ans l'été dernier voit peu à peu sa génération se mettre en retraite et Merlin Gerin émigrer vers Paris (avec Louis-Dominique Aussedat), mais lui demeure. A se demander si on ne l'a pas oublié lui suggère sa modestie, alors que, tout simplement, il est indispensable. Tanguy termine ces jours-ci son I.U.T. de commerce et s'interroge sans angoisse apparente sur la suite du parcours. Hervé a changé d'immeuble, mais conserve la même adresse par un délicat souci de ne pas vous obliger à déjà mettre à jour votre annuaire tout neuf.

A Paris, Michel vient de réintégrer son corps d'origine, comme on dit étrangement dans le vocabulaire administratif. Mais rien à voir avec l'évangile de Lazare et pour l'heure, l'Inspection des Finances est bonne mère et lui laisse assez de temps pour travailler au projet de journal quotidien qu'il s'efforce de mettre sur pied avec Le Monde, El Pais, La Reppublica et The lndependent. Un des points forts du projet est la taille de notre famille, qui garantit une solide base d'abonnés. Si ce projet n'aboutit pas, son souhait serait de mettre au service d'une administration de gestion l'expérience acquise dans l'épicerie et dans la banque.

Catherine sort fin avril en librairie une nouvelle collection, toujours chez Gallimard, appelée "Les Racines du Savoir" (à partir de huit ans). Ce sont des livres très novateurs dans leur conception. Les deux premiers sont consacrés l'un au ciel et l'autre au feu. Du coté académique, Charles-Emmanuel achève un bi-deug économie anglais, Eléonore aborde l'épreuve des concours à l'issue de sa Taupe et Domitille comme Adélaïde se préparent à fournir le léger effort qui une fois de plus devrait permettre le passage de justesse au niveau supérieur.

Chez Marie-Ange, André Harris avait testé le terrain du chômage pour Michel en se faisant virer d'Arte l'été dernier. Ceux d'entre vous qui regardent cette chaîne de télévision peuvent voir la trace de son oeuvre: toutes les bonnes émissions, c'est lui qui les avait préparées. Les autres, ce sont ses successeurs. Il est revenu à son métier de créateur et produit maintenant des émissions de télévision.

Marie-Ange de son coté lit les journaux et interroge ses confrères pour se persuader de la réalité d'une crise qui manifestement épargne sa société. Virgile va entrer en sixième, une page se tourne.

 

 

 

Chronique 1993-1994

Deux événements majeurs chez les PLANTEVIN : Bernard a pris sa retraite, malgré un age encore tendre, et Agnès n'a pas fait d'enfant cette année.

A Corenc, Bernard a vite peuplé sa liberté nouvelle en jouant avec son ordinateur. Cet hiver, le ski de fond fut également assez présent, ainsi que les voyages : Aulueyres, bien sûr, Prague et surtout le Brésil avec les Blaise et France Vivien. Et avec le printemps, il est devenu le directeur bénévole du musée des Pères Chartreux, la Correrie. Installé à coté de Saint Pierre de Chartreuse et du couvent, dans un endroit magnifique, ce joli petit musée présente de façon intelligente la vie d'un moine et 1 'histoire des Chartreux.

 

Hervé a fêté ses trente ans seul au fond de la Suède où il était en voyage d'affaires, et Tanguy a quitté Grenoble pour Lyon, où il fait une école de commerce, l'IDRAC.

A Arpajon, chez Agnès et Claude Bouchez, année plus paisible. Après Madeleine et Augustin, Pierre marche à son tour, et tous les trois font marcher leurs parents.

 

Michel BON a du se résoudre à abandonner son projet de presse, la conjoncture étant décidément trop mauvaise. Restant attiré par le coté "Mission Impossible", il a pris la direction de l'Agence Nationale Pour l'Emploi à la fin d'Août avec l'ambition folle de montrer qu'il est possible de moderniser l'Administration. S'il n'a pas encore réduit le chômage, du moins lui ne chôme pas, et la famille se plaint un peu de le voir trop travailler. La nouvelle collection de Catherine (Les Racines du Savoir, chez Gallimard) rencontre beaucoup de succès et accumule les prix littéraires.

Coté études, Charles-Emmanuel a entrepris parallèlement à Sciences Eco un école de commerce, l'EPSCI. Eléonore commence, comme cinq-demie, sa dernière ligne droite de concours. Domitille va passer en première (mais nous sommes loin de l'embrayage automatique ... ) et Adélaïde est en quatrième ; elle fait profiter chacun des délices de l'âge adolescent.

Virgile, chez Marie-Ange BON, n'en est pas encore là. Il est entré en sixième à l'Ecole Alsacienne où il semble très heureux, même sj l'équipe de foot lui parait un peu faible. Du coup, il s'est mis au rackett-ball avec quelque succès. André HARRIS a fêté ses soixante ans l'été dernier à Menthon dan la bonne humeur familiale.

Enfin la famille Bon doit confesser à la famille Aussedat un vilain plagiat: elle organise à l'automne dans son berceau familial du Jura (à coté de chez tante Rosanne) une grande réunion familiale qui rassemblera tous les descendants du grand-père de Manu, le Général Bon (plus de deux cents personnes sont attendues)

 

 

Chronique 1995-1996

Le principal événement familial pour nous tous se déroulera cet été : après 37 années de location consécutive de la même maison à Menthon Saint Bernard pour les vacances, nous nous sommes décidés à acheter quelque chose, toujours à Menthon bien sur, où nous emménagerons début Juillet. C'est une maison avec plein de lits, pour tous les cousins de passage, tout près du lac, dont l'adresse exacte est: Les Espagnoux (nom de la maison), Les Presles (nom du quartier), 74290 Menthon Saint Bernard (tel: 5060 01 85). Pour ceux qui connaissent Menthon, c'est entre l'embarcadère des bateaux et la plage publique, tout près de celle-ci. Nous espérons que vous passerez nombreux; entre nous tous, la maison devrait être ouverte tout l'été.

Chez les PLANTEVIN, le rythme des voyages s'est un peu ralenti. Une visite en Sicile a cependant permis à nos montagnards de gravir le Stromboli et l'Etna.

Du coté de leurs enfants, un déménagement chez les BOUCHEZ, mais de faible ampleur car ils n'ont pas voulu échapper au charme prenant d'Arpajon. Leurs enfants poussent bien, et Claude est maintenant chargé de l'export chez Clause, ce qui lui vaut de fréquents voyages au Proche Orient.

 

Hervé va bien et Tanguy est à son tour entré dans la vie active, comme cadre commercial dans une affaire de Roanne qui fabrique des étiquettes autocollantes pour les bouteilles de vin. Quand on s'appelle Plantevin, aller jusqu'à l'étiquette, c'est vraiment faire le tour de la question pinard ... Il sillonne les crus de l'Est (Champagne, Alsace, Bourgogne, Jura) et rentre à Grenoble le week-end.

Michel n'est plus inscrit à l'A.N.P.E. mais, depuis six mois à France Télécom. Il a quitté l'Agence un peu prématurément à son goût car il y était heureux des progrès accomplis. Mais le nouvel exercice qu'on lui a proposé, de façon d'ailleurs très inopinée, est tout aussi intéressant et important. Il s'emploie, malgré les réticences de beaucoup, à conduire ce beau monopole vers les rives de la concurrence, ce qui promet quelques passages mouvementés. Catherine s'occupe d'une seconde collection de Gallimard, « Secrets », des amusants et instructifs petits livres plein d'idées originales pour les 7-10 ans.

 

Charles-Emmanuel a passé un semestre plein d'intérêt à l'Université de Californie à San Diego et achève sa maîtrise de Sciences Economiques et l'EPSCI. Eléonore va le suivre en Amérique pour faire sa troisième année d'ENSI à l'Université de Toronto. Domitille va essayer dans quelques semaines de ne pas faire baisser le taux de 99 % de réussite au bac obtenu par son école et Adélaïde, toujours passionnée de théâtre, va entrer en première.

Tout va bien chez Marie-Ange. Virgile a été la vedette d'un CD Rom imaginé par Pascal Jardin et il a reçu en échange un micro ordinateur qui lui consomme beaucoup de temps. Mais il parait qu'au milieu des jeux, il y a tout de même quelques applications utiles.

Claude & Agnès BOUCHEZ, 18 rue du Docteur Louis Babin, 91290 ARPAJON Tel: (16 1)608331 51

 

 

 

Chronique 1997-1998

Il y a vingt ans, André était entré dans la vie de Marie-Ange et dans notre famille. Réticent, puis amusé de nos coutumes bourgeoises, il s'était vite fait à nous, et nous à lui ; il fût à nos cotés, solide et aimant,dans le quotidien comme dans les temps forts que vécût notre famille, la mort d'Olivier, la naissance de Virgile, la mort de Papa, le mariage d'Agnès, l'accident de Tanguy. Avec son fils Virgile, il a donné à la descendance de Manu une touche finale qui a ravi celui-ci et le ravirait encore aujourd'hui. Avec Marie-Ange, il a su construire un lien fort et unique, à la mesure de leurs exigences. Et avec le reste des Bon et des Plantevin, il eut l'indulgence de l'affection. Depuis le 9 juin dernier, nous sommes, avec Marie-Ange et aux côtés de Virgile, orphelins d'André Harris.

L'année n'a donc pas été facile pour Marie-Ange et son fils. La mère s'est beaucoup donnée à son travail, menant son entreprise encore plus loin et plus haut. Virgile n'a pas choisi précisément la même voie, si l'on en juge par les bulletins ... Mais il a gagné le championnat scolaire de Paris avec son équipe de football et attend le Mondial avec passion.

Chez les Plantevin. le cycle des voyages les a conduit cette année en Russie, peu de temps avant que Bernard Aussedat ne quitte Moscou, ce qui leur a permis, après de nombreux autres cousins de bénéficier de son hospitalité, ou plus précisément de celle de Sophie. Sinon, entre le musée de Bernard et l'hôpital de Marie-Françoise, leur vie est bien remplie.

 Agnès et Claude Bouchez, toujours à Arpajon savourent l'âge tendre de leurs trois enfants: l'aînée, Madeleine a fait sa première communion, le dernier Pierre vient d'écrire sa première lettre et Augustin, au milieu d'eux, commente placidement.

Hervé a fait un grand voyage en Chine sac au dos. Passionnant, mais éreintant.

Tanguy s'est installé à Lyon qui lui a semblé plus gai que Roanne ( belle objectivité pour un grenoblois) où il travaille. il rentre d'un raid Chamonix­Zermatt, qui aurait enorgueilli son Grand-père.

Chez Michel et Catherine, la principale nouvelle de l'année est celle des fiançailles de Charles-Emmanuel avec Savina de Diesbach. Ils s'étaient connus en fac de Sciences-Eco et n'ont pas laissé les études les séparer. Savina fait de la gestion de fortune au Crédit Lyonnais et Charles-Emmanuel travaillera, dès qu'il aura fini Sciences-Po en juin, chez un consultant, Booz, Allen & Hamilton. Le mariage aura lieu le 11 juillet près d'Arras. Savina semble une très bonne recrue pour notre famille!

 

Eléonore est rentrée du Canada ou elle finissait son ENSI et a réussi le concours d'entrée en deuxième année à l'ESSEC. Elle y combine ses études avec un stage d'apprentie dans une société de conseil. Domitille continue son école de commerce, l'ESSCA avec beaucoup de bonheur. Comme l'an dernier, elle donne résolument sa préférence aux activités extra­scolaires. Adélaïde est en terminale littéraire et se passionne toujours pour le théâtre; en juin elle jouera le rôle titre d'Ondine avec la troupe de Franklin.

 

Michel a pu mettre en bourse France Télécom malgré les changements, ce qui lui a valu dans la presse quelques photos souriantes pour séduire les cousines. Catherine ajoute à ses activités familiales et éditoriales la préparation d'un mariage sans que ne s'altère son sourire. Le livre que sa soeur, Guillemette de Sairigné, a consacré à leur père, « Mon illustre inconnu» (Fayard), qui rencontre beaucoup de succès, a redonné de la présence à ce père qu'elle n'a pas connu.

 

 

Chronique 1998-1999


Bernard et Marie-Françoise ne signalent pas de changements importants. Leur retraite reste bien occupée, pour Bernard par le musée des Chartreux dont il s'occupe, et qu'il est en train de rénover, et pour Marie-Françoise par ses visites à l'hôpital et le reste. Claude Bouchez a changé de travail, en reprenant avec l'aide de sa famille une affaire de négoce de matériaux à Soissons, depuis le début de l'année. Du coup Agnès cherche à se faire muter dans un centre de recherche agronomique dans le coin, pour quitter Arpajon et s'installer dans la région pour la rentrée scolaire. Leurs trois enfants, Madeleine, Augustin et Pierre grandissent joyeusement.

Hervé et Tanguy continuent pour leur travail à sillonner l'un la planète, l'autre le midi, entrecoupant heureusement le tout de festivals de cinéma pour Hervé et de raids à ski pour Tanguy.

Chez Michel et Catherine, l'événement de l'année a été le mariage de leur aîné, Charles-Emmanuel avec Savina de Diesbach le Il juillet dernier, sous la pluie, mais sur un petit nuage. A leur retour de voyage de noces, les jeunes mariés se sont installés dans un appartement judicieusement situé entre la belle-famille et la famille (76 rue de la Pompe, 75116 Paris, 01 45 27 34 93). Puis ils se sont mis au travail, Savina au Crédit Lyonnais où elle est prête à gérer le patrimoine des rares cousins qui en auraient assez pour s'en soucier, Charles-Emmanuel dans une société américaine de conseil aux entreprises, Booz, Allen & Hamilton.

Eléonore termine l'ESSEC dans une formule d'apprentissage qui lui laisse moins de loisirs qu'elle ne voudrait, mais l'intéresse beaucoup. Elle a repris le studio qu'occupait son frère (6 rue Pierre Guérin, 75016 Paris, 01 42 24 51 53). Domitille poursuit l'ESSCA, à Angers cette année, dans une ambiance qui semble très chaleureuse, et en tous cas très prenante (5 rue Chaussée Saint Pierre 49100 Angers, 02 41 87 32 36). Adélaïde est en hypokhâgne, après une mention bien au bac qui rend mal compte du temps qu'elle a consacré à sa passion, le théâtre, plutôt qu'aux études. Elle ajoué l'été dernier le rôle titre d'Ondine de Giraudoux.

Marie-Ange et Virgile Bon ont appris en 1998 à vivre sans André Harris. Les amis d'André et les cousins préférés de Marie-Ange les y ont aidés. Son travail aussi qui continue à être très intense (on parle de Marie-Ange, Virgile l'aura compris). Virgile est, depuis la rentrée, pensionnaire à Juilly, à une quarantaine de kilomètres de Paris. Les résultats ne sont pas encore très probants, ce qui ne trouble guère sa confiance.

 

 

pas de chronique 1999-2000 (Alériades)

 

Chronique 2000-2001

Chez les Plantevin, l'événement des douze derniers mois a été le mariage de Tanguy avec Delphine Klein. Ceux d'entre vous qui étiez au Alériades ont pu faire sa connaissance. Delphine est infographiste à Lyon, aime la montagne et le ski autant que Tanguy, et le lac autant que nous tous grâce à la maison qu'ont ses parents à Saint Jorioz. Le mariage a eu lieu en juillet à Menthon et Saint Jorioz, sous une pluie gage de bonheur. Seul point noir, ce mauvais temps les a poursuivis jusqu'au Cervin, but manqué de leur voyage de noces. Bernard a rénové son musée de la Grande Chartreuse, qui est encore plus intéressant qu'avant (et l'on y vend comme avant de la jaune et de la verte). Marie-Françoise en ballade dans le Queyras y a reçu un caillou qui lui a frôlé la tête et sérieusement abîmé l'épaule, avec évacuation en hélicoptère. Les Bon, toujours optimistes diront qu'à deux centimètres près ... le caillou l'évitait. Elle est bien remise maintenant. Claude et Agnès Bouchez sont toujours à Soissons, mais la société que dirige Claude vient de changer de propriétaire, ce qui crée un peu d'incertitude. Et Hervé continue à courir le monde, Nathalie étant son point fixe.

Chez Michel et Catherine, on se prépare à la naissance du premier petit-enfant, prévu pour Octobre chez Charles-Emmanuel et Savina. Il était temps de remettre en marche la descendance de Manu et Mythil, après le brillant tir groupé d'Agnès Plantevin voici une dizaine d'années. En attendant la compétition fait rage entre les trois tantes pour savoir qui sera la marraine. Avec beaucoup d'à-propos, c'est d'ailleurs le rôle de l'une des trois sœurs (de Tchekov) que prépare Adélaïde pour la rentrée (théâtrale). On espère simplement que sa licence de lettres se sera d'ici là glissée dans les interstices de sa vie d'apprentie comédienne. Eléonore passe sa vie au Club Med comme gentille consultante. Domitille est à l'image de sa génération : entrée dans une "start-up" en janvier, elle en ressort en juin, fortune pas faite. Et Catherine continue à vendre ses Harry Potter et Michel ses téléphones.

Pour Marie-Ange, la grande affaire de l'année est le bac de Virgile. La fin du suspense est pour bientôt, à moins que Virgile ne nous pousse aux prolongations. Aussitôt après commencera, du moins nous l'espérons, un nouvel épisode tout aussi angoissant: et après le bac, on fait quoi ? Heureusement, en dehors de cela, les affaires de DOT vont bien ce qui permet à Marie-Ange de se concentrer sur le feuilleton

 

 

Chronique 2001-2002

Chez Marie-Françoise et Bernard, les temps forts de l'année auront été les quarante ans d'Agnès et l'installation de Tanguy à Montpellier. Entre Bernard qui, infatigablement use les chemins des montagnes du Dauphiné avec Henri Giraud Mounier et maintenant aussi Louis-Dominique Aussedat, et Marie­Françoise qui ne ménage pas non plus sa peine pour les autres, le temps semble suspendu, et l'on découvre étonné que la petite Agnès est maintenant quadragénaire. Ce fut une joyeuse fête familiale à Soissons où habitent Claude et Agnès. Leurs enfants y développent des talents familiaux, la peinture pour Madeleine, la lecture boulimique pour Augustin et -tiens, cela vient d'où ?- la trompette pour Pierre.

Hervé et Nathalie sont à Grenoble, seuls des neuf petits-enfants de Manu et Mythil à y maintenir une présence familiale. Toujours beaucoup de déplacements professionnels pour Hervé.

Tanguy et Delphine ont déménagé pour Montpellier, où Delphine avait trouvé un travail intéressant dans sa spécialité d'infographie. Tanguy qui sillonnait le Midi viticole pour vendre ses étiquettes de bouteilles de vin, le fait maintenant depuis le cœur de la région, ce qui est finalement plus simple. Seul inconvénient, les montagnes, le ski et le lac sont maintenant plus loin !

Chez Michel et Catherine, la grande nouvelle de l'année a été la naissance, le 18 octobre, d'Aurélien, qui inaugure chez eux la troisième génération des descendants de Louis Aussedat. Les parents, les grands-parents et les trois tantes sont tous gâteux devant ce bébé qui rappelle plutôt Charles-Emmanuel, facile et éveillé. C'est un bon compagnon pour Savina, car son mari continue à travailler comme un malade et n'est pas toujours là. Savina a repris son travail, toujours au Crédit Lyonnais, mais maintenant au Siège.

Eléonore, toujours consultante, a fait cet été un grand voyage en Amérique du Sud (Pérou, Chili) qui lui a permis de mettre un plus de 6000 m à son actif. Domitille cherche du travail, plutôt dans le marketing, ce qui lui laisse du temps pour cultiver son énorme réseau d'amis. Adélaïde a réussi le concours de l'Ecole Supérieure d' Art Dramatique, ou elle a démarré en septembre et se plait beaucoup.

Les actions de Michel sont à la baisse, mais pas auprès de Catherine, ce qui est l'essentiel.

Chez Marie-Ange, Virgile, bac en poche, est parti pour les Etats-Unis faire une première année d'Université. Cette année à Orlando (vous savez ce coin de Floride où, à part cette fameuse Université, il y a Disney World) ne l'a pas convaincu de poursuivre, et il rentre à Paris pour y suivre le cursus de l'Institut Supérieur de Gestion. Marie-Ange et nous tous le retrouvons avec joie.

 

 

 

Chronique 2002-2003

 

Pas mal de changements chez Marie-Françoise et Bernard. D’abord un changement de dizaine pour Bernard qui passe dans la catégorie des somptueux génaires.

Puis pour Agnès, qui se rapproche du berceau annecien de la famille. En effet son mari Claude Bouchez a décidé de faire le grand saut de l’indépendance et a racheté une affaire de semences pour professionnels, où il trouvera à exercer ses talents d’agronome et de patron. C’est à Annemasse, où il est déjà installé. Agnès, Madeleine, Augustin et Pierre quitteront Soissons pour le rejoindre à la fin de l’année scolaire, et Agnès espère pouvoir continuer à exercer ses activités à l’INRA, qui a judicieusement installé un centre de recherche à Thonon.

 

Hervé et Nathalie, toujours à Grenoble, poursuivent une vie ponctuée par les festivals de cinéma, la  montagne et les voyages professionnels d’Hervé.

Tanguy et Delphine attendant pour le mois de mai leur premier enfant, qui sera le cinquième arrière petit-enfant de Manu. Le modèle Louis Aussedat avec ses 65 petits-enfants et ses centaines d’arrière petits enfants paraît loin ! La grossesse n’a guère freiné les ardeurs sportives de  Delphine : il suffit de faire passer la corde d’alpiniste un peu plus haut sur le ventre…Pour être sûr pourtant de ne pas trop la fatiguer pendant les dernières semaines, Tanguy est parti seul avec des copains dans le Caucase, histoire de ne pas être bloqué à 4807 mètres comme dans la vieille Europe : le mont Elbrouz culmine à 5 633 mètres.

 

 

Chez Michel et Catherine, année professionnelle mouvementée, avec 50% de changement (Michel, Charles-Emmanuel et Domitille), mais aussi de grandes joies avec les premiers pas d’Aurélien et les fiançailles de Domitille.

Charles-Emmanuel a fini par quitter Booz Allen et le consulting pour passer carrément à la télé, en entrant chez RTL, à Luxembourg, où il s’occupe de stratégie. Savina et Aurélien le rejoindront dans quelques mois.

Eléonore poursuit son métier de consultante, entrecoupé de larges pauses voyageuses, l’Australie cette année.

 

Domitille prépare activement son mariage, le 21 juin, à Menthon, avec Antoine Maspétiol. Son fiancé nous a rapidement conquis avec une  bonne humeur et un goût pour les blagues qui nous le rendent familier, et aussi par sa passion évidente pour notre Domitille. Après des études de droit et Sciences Po, il travaille dans un grand cabinet d’avocats, Gide Loyrette, à Paris.

 

Adélaïde poursuit ses études de comédienne et vient de franchir la première étape (admissible) du concours du Conservatoire National d’Art Dramatique.

 

Année assez éprouvante pour Michel, qui s’organise une vie professionnelle plus variée mais moins dense : quelques activités de conseil, notamment pour la banque d’affaires Dôme Close Brothers, la présidence des Editions du Cerf et celle de l’Institut de l’Entreprise, quelques conseils d’Administration et un peu de bénévolat.

 

 

Chez Marie-Ange, retour de Virgile après une année très cool aux Etats-Unis, en Floride. Il est entré à l’Institut Supérieur de Gestion et s’apprête à quitter le domicile familial pour s’installer dans un studio que Marie-Ange lui aménage dans le Marais. Du coté de sa mère, les affaires vont et viennent avec le cours du dollar, mais le moral et la pêche demeurent au beau fixe.

 

 

 

Chronique 2003-2004

 

 

Deux naissances et un mariage: une année douce chez les Manu !

 

Marie-Françoise et Bernard Plantevin ont fait un grand voyage à Madagascar, où Bernard fut jeune officier de marine pendant son service militaire à la fin des années cinquante. Les paysages sont restés superbes, mais le pays a beaucoup reculé : installations délabrées, misère omniprésente, les promesses de l’indépendance ont mal tournées. Et la fière base navale de Diego Suarez n’est plus qu’un ensemble informe de navires à l’abandon et de hangars éventrés.

Claude et Agnès Bouchez sont maintenant installés en Haute Savoie, entre Annemasse et Bonneville. L’affaire de semences de Claude semble bien se développer, et Agnès a repris ses recherches agronomiques qui passent de la génétique à l'hydrobiologie lacustre à l'INRA de Thonon. Leurs trois enfants pimentent les plaisirs du collège de sorties en montagne avec ou sans ski. Tous attendent avec impatience que leur nouvelle maison sorte de terre pour

s'y installer à l'automne.Etant à deux pas du péage de "Nangy" sur l'autoroute de Chamonix, ils seront ravis d'accueillir tous les cousins de passage...

 

Hervé et Nathalie vivent toujours à La Tronche, à coté de Grenoble, ce qui leur permet de bénéficier autant que nécessaire des grâces de la Providence (c’est là qu’habitent Bernard et Marie-Françoise…)

 

Chez Tanguy et Delphine, la grande affaire de l’année fut évidemment la naissance de leur premier enfant, Lauriane, le 21 mai 2003 à Montpellier, où ils habitent. Elle fêta son premier mois au mariage de Domitille, où tout le monde pu l’admirer. Elle est sage, mignonne, et les deux familles la revendiquent : que demander de plus ? Delphine a pu reprendre son travail d’infographiste et Tanguy continue à courir le Midi  et ses caves viticoles où il fait respecter l’Etiquette.

 

Michel et Catherine ont eu la joie de voir leur famille s’agrandir beaucoup.

D’abord chez Domitille, qui a épousé le 21 juin dernier Antoine Maspétiol. Le lac d’Annecy était à son mieux pour l’événement, qui se célébra entre Menthon et Talloires. Un beau souvenir, et pas seulement pour eux. Ils se sont installés rue du Dragon, tout près de Saint Germain des Prés, dans un appartement qui correspond tout à fait à la définition du petit nid d’amour : amour, c’est évident, petit, c’est visible, et pour le nid c’est en cours puisque Domitille vient de nous annoncer une naissance à venir pour la fin Octobre.  Antoine a changé de travail juste avant son mariage et travaille maintenant à la Royal Bank of Scotland. Domitille a, de son coté, changé radicalement d’orientation professionnelle et s’est transformée en maîtresse d’école ; elle fait des remplacements d’institutrice, plutôt à ce jour dans les beaux quartiers : y aurait-il au rectorat quelqu’un qui réfléchirait avant d’affecter les troupes ?

 

Ensuite chez Savina et Charles-Emmanuel qui ont donné à Aurélien une petite sœur, Joséphine, le 10 mars 2004. Elle est née à Luxembourg, où Savina a rejoint Charles-Emmanuel depuis le début de l’année. Ils habitent dans une maison agréable où les cousins de passage seront les bienvenus (mais passe-t-on à Luxembourg ?). Charles-Emmanuel travaille à RTL où il s’occupe de la stratégie de la filiale audiovisuelle du grand groupe de communication allemand Bertelsman. Et pour l’heure Savina fait face avec talent, mais sans beaucoup souffler, aux charmantes exigences de ses deux bambins.

 

Eléonore a décidé d’arrêter son travail de consultante, dont elle ne voyait pas bien l’avenir. Elle cherche à entrer dans une affaire ayant une relation avec le sport, la montagne ou les voyages, ses grandes distractions. Forte de ses diplômes de l’ESSEC et de l’ENSI de Grenoble, elle ne s’inquiète pas trop et poursuit ses voyages : Australie, Nouvelle-Zélande, GR 20 en Corse, beaucoup de ski, un programme chargé. Elle s’est installée au cœur de Paris, dans une petite rue derrière le BHV, rue Sainte Croix de la Bretonnerie (tout un programme qui aurait ravi tante Alix…)

 

Adélaïde, enfin, termine ses études d’art dramatique. Ceux d’entre vous qui ont été attentifs (car on ne la voyait pas très longtemps) l’ont peut-être aperçue dans l’adaptation pour France 2 des Thibault, avec Jean Yanne. Elle a joué cet hiver une pièce plutôt déjantée de Copi, Loretta Strong, avec un agréable succès. On la reverra bientôt à la télévision dans une série de France 2, Louis Page, où elle incarnera la servante d’un curé. La servante est débile et le curé vaguement pédophile, mais enfin, il faut bien commencer !

 

Michel  a ajouté à sa petite collection de présidences (Les Editions du  Cerf, l’Institut de l’Entreprise) celle de l’Institut Pasteur, qui l’intéresse beaucoup. Et Catherine a ajouté à sa collection d’Harry Potter un cinquième tome qui a encore battu les records des précédents !

 

 

Marie-Ange a installé Virgile dans un studio qui est un peu dans le même quartier  qu’Eléonore, rue Notre Dame de Nazareth (on reste dans le bien pensant). Virgile s’est beaucoup investi dans  son aménagement, qui est très réussi. Il poursuit ses études de commerce internationales, et cherche un stage pour cet été dans une salle de marché : avis aux connaisseurs. Marie-Ange souffre de la chute du dollar, mais survit. Elle revient d’un voyage en Inde où, après être allée visiter ses fournisseurs, elle a poussé une excursion jusqu’au pied de l’Anapurna.

 

 

Chronique 2004-2005

 

Dans l’explosion démographique qui caractérise la famille Aussedat, les Bon font triste figure. Derniers de la classe, ex æquo il est vrai, pour les enfants (4), derniers à nouveau pour les petits enfants (9), nous étions aussi dans un fâcheux piétinement pour les arrière-petits enfants. Soixante dix ans après le mariage de la belle Mythil et du séduisant Manu, nous n’en étions qu’à trois, malgré les efforts méritoires, mais isolés, d’Agnès Plantevin. Le 21ème siècle, heureusement, montre un bel effort de redressement : Aurélien en 2002, Lauriane en 2003, Joséphine et Timothée en 2004 et Isild en 2005. Détaillons.

 

 

Chez les Plantevin, le principal événement depuis les Alériades est le mariage d’Hervé avec Nathalie Hofmann, suivi d’assez près par la naissance de leur fille Isild, qui est un bébé magnifique. Ses parents, comblés comme de juste, en profitent à fond, en pouponnant sans relâche, activité envahissante s’il en est.

Marie-Françoise et Bernard profitent de la proximité de leur maison de la Tronche « à une encablure » de celle de Corenc pour voir grandir Isild.

La famille Bouchez s’est installée dans une belle maison tout en bois qu’elle s’est fait construire dans un village proche d’Annemasse, ville où travaille Claude. Agnès poursuit ses recherches à l’INRA de Thonon, où elle essaie de comprendre comment les poissons du lac Léman peuvent survivre à la pollution. Quand elle aura trouvé, nous n’aurons plus qu’à devenir poisson. En attendant ils viennent de faire aménager une piscine dans leur jardin, ce qui leur évite les baignades dans le lac! Leurs trois  enfants grandissent de plus en plus vite et l’aînée, Madeleine, aura bientôt seize ans.

Tanguy et Delphine ont déménagé pour venir s’installer dans un village drômois joliment appelé La Bégude de Mazenc. Tout cela parce que Tanguy travaille désormais à Montélimar, et, surprise, non pas dans une affaire de nougat, mais dans une cartonnerie-imprimerie. Leur petite Lauriane semble très dégourdie.

Quant à Marie-Françoise et Bernard, tout va bien après quelques soucis de santé pour Bernard, qui ont été heureusement surmontés. Il a donc repris son inlassable ascension des sommets de la région, avec Henri Giraud Mounier, Dominique Aussedat et Bruno Nicolet.

 

Chez Michel et Catherine, quelques soucis de santé aussi pour Michel, qui a du se résoudre à faire don de son corps à la Science. Enfin, une partie du poumon seulement, ce qui valait la peine car le dit morceau n’avait pas du tout la maladie que l’on craignait mais une autre qui, elle, se guérit sans difficulté. Catherine qui ne sait pas ce qu’être malade veut dire, a supporté vaillamment et amoureusement les modestes épreuves de son mari.

 

Charles-Emmanuel et Savina sont toujours à Luxembourg. Aurélien apprend un peu de luxembourgeois avec ses camarades du jardin d’enfants et essaie de les faire répéter par Joséphine, heureusement sans succès.

Eléonore a trouvé le temps, entre deux montagnes, trois voyages et quatre séjours au ski, de changer de travail. Elle aide maintenant Gaz de France à se préparer à la concurrence poursuivant l’expérience familiale dans les entreprises à privatiser.

 

Domitille et Antoine Maspétiol nous ont donné le 7 octobre un Timothée, que sa mère, plutôt fière,  est allée présenter aux Alériades alors qu’il n’avait que neuf jours. Ils ont du coup tous les trois déménagé pour s’installer à une portée de poussette de leurs parents et beaux-parents.

 

Adélaïde a fini son école d’art dramatique et s’installe dans une vie d’intermittente du spectacle qui, vue de près, semble moins rose que ne le suggèrent les statistiques de l’assurance-chômage. Pour sa première année, elle a joué dans trois pièces (au public hélas peu nombreux…) et quatre téléfilms. Le prochain que vous risquez de voir à la télévision retrace la vie de Galilée, dont elle incarne la fille, une religieuse. Les sœurs de Grand-Père, qui étaient aussi bonnes sœurs, s’y reconnaîtraient-elles ?

 

Chez Marie-Ange enfin, peu de changements. Son affaire DOT souffre de la faiblesse du dollar car elle vend surtout aux Etats-Unis. Elle en parle régulièrement au Gouverneur de la Banque Centrale Européenne, mais sans effet visible. Elle a eu aussi la déception de voir un de ses plus anciens employés monter un petit commerce, ce qui n’est pas mal, mais avec ce qu’il volait dans les réserves de Marie-Ange, ce qui est moins bien.

 

Virgile a terminé le B.A. de commerce (équivalent américain de la licence) qu’il avait commencé à Orlando et poursuivi à Paris. Le voici maintenant confronté à un sujet qui mobilise trois millions de français : trouver du travail. Espérons qu’il sera davantage mobilisé que la moyenne des trois millions !

 

 

Chronique 2005-2006

 

 

Le sursaut démographique dont les Bon s’étaient vantés un peu vite l’an dernier a fait long feu. Après une belle série de cinq arrière petits enfants de Manu et Mythil en trente mois, couronnée par Isild Plantevin en janvier 2005, rien. Aucune naissance, aucune grossesse, aucun mariage, rien de quoi nourrir notre gazette familiale. Bien sûr on se console en se disant qu’il n’y a pas eu non plus de disparition, pas même une maladie notable. Mais ce n’est pas cela qui aide à écrire cette lettre. Alors, cette année, cousin lecteur, tu peux t’arrêter là, nous n’avons à offrir que du banal, et ma foi, c’est assez confortable.

 

Chez les Plantevin, pourtant, il s’est passé quelque chose que Bernard attendait depuis trente ans. Comme certains le savent, les six frères et sœurs Plantevin se sont partagés la maison et l’usine familiale d’Aulueyres, en Ardèche, chacun ayant sa partie propre, le reste demeurant partie commune. Et qui s’occupe des parties communes ? Le bon Bernard bien sur, qui met en harmonie les joies de la copropriété et celles de l’entente familiale. Et bien cette année, par des trésors de ruse qu’on ne lui connaissait pourtant pas, il est parvenu à refiler le fardeau à son jeune frère Jean-Marie ! Du coup, Marie-Françoise et lui sont allés fêter cet exploit par un voyage en Italie.

Les Bouchez arrivent doucement à l’âge des examens. Cette année Madeleine inaugure ce qui sera, pour sûr, une longue série, par le bac français de sa première S. Elle est allée le préparer par un voyage en Hollande (le pays de l’eau, et donc des bacs). Augustin lit toujours tout ce qui lui tombe sous la main, et Pierre met sur tout cela sa note de gaité. L’été dernier, ils ont fait tous ensemble un voyage en Croatie, belle étoile, camping, des souvenirs pour toute la vie.

Hervé et Nathalie regardent grandir leur Isild, qui gambade partout, ce qui dans la grande maison où ils habitent, offre pas mal de possibilités et d’émotions. Nathalie a repris son travail, autour de l’apprentissage de la poterie pour des jeunes et des moins jeunes.

Tanguy et Delphine sont maintenant incollables sur les nougats ( même ceux qui collent) et leur vie à Montélimar s’organise. Delphine arrive à travailler à distance sur des montages de films et dans les intervalles cultive son potager avec l’aide pointilleuse de Lauriane.

 

Chez Michel et Catherine, plus de souci de santé. Ou à peine : Catherine s’est cassée la clavicule en faisant du ski, ce qui l’a laissée sans voix (huit jours d’extinction). Tout va bien maintenant, mais visez tout de même à gauche pour la tape amicale sur l’épaule. Michel est devenu président du Conseil de Surveillance de Devoteam, une société de services informatiques, ce qui remplacera dans ses activités l’Institut Pasteur et l’Institut de l’Entreprise où ses mandats de Président n’étaient plus renouvelables. Il participe au blog de l’Institut de l’Entreprise par des billets qu’il essaie de rendre drôles et profonds (mais oui, mais oui). Vous les trouverez sur le site  www.debat2007.fr 

Charles-Emmanuel est rentré à Paris à la fin de l’année dernière. Toujours chez RTL, il s’occupe maintenant du site internet et plus largement du développement des radios du groupe en France. Savina, Aurélien (4 ans) et Joséphine (2 ans) sont restés à Luxembourg, ce qui ne facilite la vie de personne. Heureusement tout le monde sera réuni en juin, et s’installera avenue d’Eylau, près du Trocadéro, ce qui permettra à Catherine et Michel d’avoir tous leurs petits enfants à portée de poussette, dans un rayon de moins de 500 mètres. Aurélien commencera à Franklin et Joséphine à La Providence : c’est l’aventure sociale qui continue !

Eléonore parvient avec un rare bonheur à marier Gaz de France et Air des Cimes. Même si elle travaille beaucoup à tenter de convaincre les abonnés au gaz à se fournir aussi en électricité dans cette belle entreprise, avec la promesse que ça gazera encore mieux, elle est tout de même parvenue à enchainer les longs week-ends de ski ou en randonnée (dont le fameux Nice Briançon qu’avait fait Tanguy) Et elle prépare une expédition lointaine à l’assaut d’un plus de 6 000 m.

Du nouveau chez Antoine et Domitille Maspétiol. D’abord Timothée marche ! Ensuite, Antoine, dans la foulée de son permis bateau, est devenu officier de marine de réserve, alors qu’il a fait son service militaire dans une entreprise à Londres. Devenir officier sans passer un seul jour à l’Armée, beaucoup l’ont rêvé, Antoine l’a fait ! Enfin Domitille a entrepris une réorientation radicale de sa vie professionnelle et prépare le concours d’institutrice.

Adélaïde a joué quelques pièces dont l’une, Tristan Fantillage l’a pas mal conduite en tournée en province. Elle se consacre beaucoup aussi à un groupe, Les Livreurs, qui organise des lectures publiques, notamment pour des jeunes en difficultés scolaires et familiales. Cet été elle tournera un téléfilm inspiré de la saga de Georges Duhamel, qui enchanta Grand-Mère, les Pasquier. Bref, elle mène une vie trépidante dans laquelle elle se sent bien, malgré les difficultés inhérentes au rude métier d’acteur.

 

Marie-Ange vient de tourner une page importante de l’activité de sa société, DOT, dont elle recentre l’activité sur une gamme de produits plus étroite. Du coup, elle a revendu la plus grosse part de sa boutique. Et donc de son stock, ce qui a donné lieu à une braderie monstre, dont plusieurs cousines sont venues profiter. Ce qui restait a été entreposé chez Régis et Monica Pignal qui ont accueilli produits en surstock et Marie-Ange sur les rotules avec"abnégation".

Il y a quelques semaines, elle a fêté avec deux amis du même âge un anniversaire mémorable. Elle aussi a passé son permis bateau, mais hésite encore sur la carrière d’Officier de Marine de réserve.

Virgile lui a donné un bon coup de main dans cette réduction de DOT et dans la braderie. Il vient de commencer un travail dans la vente de produits d’assurance-vie, où l’on espère que ses évidentes qualités de conviction feront merveille.

 

 

 

Chronique 2006-2007

 

Depuis notre dernière lettre, le temps fort familial des Bon fut, en novembre, la réunion de la plupart des descendants de Manu à Beaune (Cote d’Or), sur les lieux de sa naissance pour célébrer le centième anniversaire de cet évènement, pour nous fondateur.

 

Tous ses enfants, tous ses petits enfants (sauf Delphine, la femme de Tanguy Plantevin,  retenue par une grossesse  avancée) et cinq de ses huit arrières petits-enfants étaient là. Nous avons retrouvé la maison où il est né, lorsque son père était jeune lieutenant dans un régiment de  cavalerie qui à l’époque était en garnison  à Beaune. Manu quitta ce lieu de naissance viticole à l’âge d’un mois, mais ce fut suffisant pour lui permettre plus tard de dire qu’il était né sous les meilleurs Hospices. Marie-Ange avait reproduit de vieilles photos, Marie-Françoise réuni des souvenirs et Michel préparé une biographie. Ce fut un moment de chaleur familiale, dans le souvenir de Manu et Mythil, qui ont su nous transmettre tant d’amour qu’il nous chauffe encore.

 

Chez les Plantevin, la principale nouvelle de l’année est la naissance chez Tanguy et Delphine de Cassandre, le 9 mars. C’est un beau bébé de plus de quatre kilos, qui, pour l’instant, ne correspond pas à l’image austère que suggère son prénom. D’ailleurs, comme le savent nos cultivés cousins, Cassandre n’est pas celle qui annonce les mauvaises nouvelles, mais celle qui dit les choses telles qu’elles sont. Ce sont ses copains Troyens, qui n’aimaient pas entendre ce qui n’allait pas comme ils voulaient, qui lui ont bâti cette réputation. Et, comme le dit joliment Tanguy quand sa fille crie un peu, l’avantage avec les Cassandre, c’est qu’on ne les écoute pas ! Bref, cette Cassandre là, tout le monde l’aime, et d’abord ses grands parents qui, fait insolite, étaient tous les quatre à faire du ski ensemble  dans le Queyras au moment de la naissance.

 

Les autres nouvelles des Plantevin sont plus habituelles. Marie-Françoise et Bernard, sans attendre les noces d’or, pour lesquelles il y a encore deux ans à tirer, sont retournés à Naples et Sorrente, sur les traces de leur voyage de noces.

Agnès et Claude Bouchez, près d’Annemasse, atteignent dans quelques semaines les affres du bac, même si avec leur  Madeleine on se pose davantage la question de la mention que celle du diplôme.

 

Hervé et Nathalie regardent grandir leur Isild avec un ravissement intarissable. Ils ont eu l’occasion de voyager un peu, en Suède, où Hervé travaillait et Nathalie l’a rejoint, et en Ecosse pour un mariage familial car une partie de la famille de Nathalie vit là bas. Ce faisant, Nathalie a réussi un double exploit : prendre l’avion, ce qu’elle n’aime pas du tout, et se séparer d’Isild, ce qui est plus dur encore !

 

Tanguy et Delphine viennent de déménager dans le village d’à coté, pour donner un peu plus d’espace à Lauriane et sa Cassandre (3 chemin des Genets, 26100 La Batie-Rolland).

 

Chez Michel et Catherine deux faits saillants.

 

En juin dernier, le retour à Paris de Savina, Aurélien et Joséphine que Charles-Emmanuel avait laissé à Luxembourg lorsqu’il quitta RTL Luxembourg pour RTL Paris. Ils sont installés avenue d’Eylau, à équidistance des grands parents de chaque bord, qui profitent ainsi davantage de leurs chers petits. Charles-Emmanuel s’occupe des activités Internet de RTL et plus généralement de son développement en France, et Savina travaille chez Neuflize-OBC où elle a retrouvé son activité de gestion de fortune. Aurélien a renoué avec une ancienne tradition familiale en entrant à Franklin, et Joséphine suit les traces de sa mère à la Providence.

 

En juin prochain Domitille aura son second enfant et la grossesse se passe pour l’instant à merveille. Elle commencera à la rentrée sa nouvelle vie d’institutrice, une vocation tardive que sa seconde année d’étude et ses stages ont encore affermie. Antoine, toujours chez RBS, une banque écossaise, utilise une partie de ses loisirs à participer, comme officier de réserve, aux « journées citoyennes », qui ont remplacées le service militaire, ce qui lui donne une vision inhabituelle de la société française d’aujourd’hui. Leur Timothée attend bravement l’arrivée de la concurrence.

 

Eléonore, tout en travaillant beaucoup, utilise les possibilités assez raffinées du statut de Gaz de France pour parcourir les monts. Principal exploit de l’année : l’ascension en janvier du second sommet de la Cordillère des Andes, le Ojos de Salada (6 900m), ce qui ne veut pas dire cœur de laitue, mais œil du ciel. Début avril elle est repartie pour une semaine de randonnée autour du Cervin et du Mont Rose.

 

Adélaïde poursuit sa carrière d’artiste sans parvenir encore tout à fait à la rattraper. Au programme depuis un an : quelques reprises de Loretta Strong, son premier succès, deux nouvelles pièces de théâtre, « Accent Circonflexe », une création assez drôle et « Tristan Fantillage », un spectacle pour enfants et parents, pas mal d’activités de lecture publique avec sa troupe des Livreurs, et à la télévision une adaptation des Pasquier, l’œuvre de Georges Duhamel, que certains d’entre vous auront pu voir sur France 2 en mai et juin ; elle y jouait le rôle de Claire Pasquier.

 

Une année sans Harry Potter pour Catherine, mais que les fans se rassurent, le tome VII et dernier sera en librairie en français en octobre. Elle a occupé ses loisirs à pousser la chansonnette, en participant à une chorale d’une bonne trentaine de personnes, qui s’appelle « Les Compères », avec qui elle a déjà donné deux concerts à Gaveau en y faisant salle pleine, au profit d’œuvres de charité. Michel y vendait les programmes, belle symbolique du couple où le mari semble responsable du programme mais où en fait c’est la femme qui assure le récital, c'est-à-dire l’essentiel.

 

Michel de son coté a déplacé son bureau vers la société d’informatique qu’il préside (Devoteam), sans pour autant abandonner ses activités de conseil auprès de Close Brothers, Permira et Roland Berger (où il a retrouvé Pol-Henri Minvielle)

 

Marie Ange a cédé la grande moitié de son « show room » de DOT à une boutique de mode branchée, Isabelle Marant, et le plus marrant, c’est que cela lui attire des clients nouveaux. Ses projets d’installation partielle en Inde progressent doucement, et elle y a fait deux séjours cette année pour tester l’idée sérieusement. Tous ceux qui ont connu André Harris seront intéressés d’apprendre que son frère, qui fut brièvement Maire de Nevers, a publié un livre plutôt dévot sur Sainte Bernadette de Lourdes.


Virgile est entré chez BNP Paribas en février. Il s’occupe du back office (c'est-à-dire tout ce qui se passe après une transaction) dans leur salle des marchés  Son titre officiel d’"EQ & D OTC Chasing Manager" vous donnera une idée plus précise de son activité. Il y parait heureux, et motivé, et nous avons bon espoir que son talent social certain le fasse réussir dans cette voie.

 

 

Chronique 2007-2008

 

Chez les Plantevin, rien de bien notable cette année, si ce n’est la mention "très bien" obtenue au Bac par Madeleine Bouchez, une première pour notre branche familiale, qui augure bien de l'avenir puisque Madeleine est aussi l'aînée des arrières petits-enfants de Manu et Mythil.

 

Bernard a fêté ses trois quarts de siècle peu après la dernière rubrique familiale, et a du coup décidé de prendre une seconde retraite, en abandonnant l’une après l’autres les responsabilités que lui avaient confiées les Pères Chartreux dans la gestion de leurs affaires. Il continue en revanche ses ballades en montagne avec ses cousins Henri Giraud Mounier, Dominique Aussedat et Bruno Nicolet. Avec Marie-Françoise, ils passent un peu plus de temps a Aulueyres, où Tanguy et sa famille qui n’habitent pas loin les retrouvent de temps en temps. Sinon, quelques voyages à signaler, le Queyras pour le séjour maintenant traditionnel avec la belle famille de Tanguy, Sienne et la Toscane, en amoureux.

Chez les Bouchez, à Annemasse (enfin, dans le coin), après son exploit déjà mentionné (c'est le cas de le dire), Madeleine est partie pour une périlleuse traversée du lac en intégrant l’Ecole Polytechnique de Lausanne (là, on la ramène moins, car il y a déjà eu un polytechnicien chez les Bon  Et chez les Aussedat ? Bisque, bisque, rage!), Elle y étudie les « Sciences et Ingénierie de l’Environnement » Avec un père dans la flore et une mère dans la faune (lacustre), elle s’inscrit dans une solide tradition familiale. Augustin, en terminale S va passer son bac, un peu soucieux de la hauteur de barre qu’a fixée sa sœur, et Pierre est en seconde. Pour que vous ne pensiez pas qu’il n’y a que chez les Henri Aussedat qu’on en trouve, je tiens à préciser qu’ils sont scouts tous les trois.

 

Du coté d’Hervé et Nathalie Plantevin, la jeune Isild va entrer en classe, mais est déjà jugée très dégourdie par des  observateurs impartiaux, ses parents. Ils aiment bien tous le Midi, et Cannes en particulier où vit la mère de Nathalie et où ils vont se reposer des longs voyages d'Hervé, qui continue à sillonner le monde pour réparer les délicates machines que vend son entreprise grenobloise.

Enfin, chez Tanguy et Delphine, les premières prédictions de Cassandre n'ont affolé personne car, à un an, sa pensée est plus articulée que sa parole. Lauriane est une grande sœur attentive et semble avoir un don pour le dessin, qui lui viendrait plutôt des Plantevin (Bernard, Madeleine), même si Delphine, qui dessine très bien y est peut-être pour quelque chose…. Delphine filme son petit monde et en fait de délicieux montages. Et Tanguy, dont la boite vend des boites à des boites parcourt la France pour emballer son monde.

 

Chez les Michel, quelques caps délicats à passer cette année, 65 ans pour Michel et des chiffres ronds pour Catherine et Domitille. L'age de la retraite n'incite pourtant pas Michel à raccrocher. Au contraire il vient d'accepter la présidence de la Fnege, la Fondation Nationale pour l'Enseignement de la Gestion des Entreprises, ce qui a du susciter pas mal de mouvements dans les tombes de certains de ses anciens professeurs. Outre sa maison d'édition chérie, Catherine s'occupe aussi de l'association des familles de Compagnons de la Libération, dont le président n'est autre que Philippe Morel, le fils de Tom et de Marie-Germaine, la délicieuse voisine de pallier de Grand-mère Aussedat. Ils sont allés avec la sœur  de Catherine, à Djibouti pour le 40° anniversaire de l'installation  d'une base de la Légion Etrangère qui porte le nom du père de Catherine.

 

Pas de changement chez Charles-Emmanuel et Savina. Ils sont allés ce printemps avec leurs deux enfants, Aurélien, 6 ans et Joséphine, 4 ans, visiter Mascate et Oman avec des amis qui travaillent dans le Golfe. Merveilleux paraît-il.

 

Eléonore travaille (beaucoup) chez Gaz de France, mais le rapprochement avec Suez ne semble guère l'inquiéter. Elle va surtout déménager et se rapprocher beaucoup de sa famille en s'installant à l'automne rue de l'Annonciation, à Passy. Sinon toujours des montagnes, des montagnes, des montagnes.

 

Mais, au moment ou Eléonore s'installera tout près, Domitille partira pour Londres, où Antoine  travaille depuis avril dans la banque qui l'employait à Paris. Il s'y occupe de la réalisation concrète de la fusion de sa banque avec ABN Amro, une banque hollandaise qu'a rachetée RBS. Domitille termine son année scolaire avec la classe de CE 1 de l'école Saint Sauveur où elle enseigne et le rejoindra cet été. Ils ont trouvé une petite maison à Chelsea (merci la banque) et Timothée est déjà inscrit dans une école anglaise. Clémence, qui va avoir un an est une ravissant blonde aux grands yeux bleus et aux bonnes joues.

Adélaîde, notre artiste, s'est résolue, à 26 ans passé, à quitter le domicile familial et s'est installée  dans le 10°, près du canal Saint  Martin dont elle voit une écluse de ses fenêtres. Sa carrière d'acteur progresse, en ce sens qu'après avoir assisté l'an dernier à son mariage et à son accouchement, dans l'adaptation des Thibault, nous avons eu droit cette année à son enterrement, dans une série policière. Elle fait aussi pas mal d'interventions dans des classes d'élèves en grandes difficultés scolaires (les SEGPA), mission difficile mais qui lui donne beaucoup de satisfactions.

 

Marie-Ange n'a jamais autant travaillé que depuis qu'elle a vendu son affaire à un groupe belge, et ce n'est pas une blague. En effet ceux-ci l'ont racheté avec sa boite, comprenant sans doute qu'elle en était le principal actif. Et depuis, en effet, elle s'active. Sa vie continue donc, de salons en salons, prochaine étape Atlanta. Mais ceci aura une fin, promet-elle.

Virgile, après plusieurs expériences intéressantes, chez BNP Paribas et State Street est victime de la crise des banques, son domaine de prédilection des salles de marché étant le plus touché. Quiconque pourrait l'aider sera le bienvenu. Pour l'instant il arrondit ses fins de mois en ouvrant la boutique de sa mère le samedi.

 

 

Chronique 2008-2009

 

Depuis les Alériades, il faut d’abord, bien sur, évoquer le départ d’Oncle Michel Pignal. Il était le trait d’union entre les Plantevin et les Bon. Sa sœur, Agnès, était la mère de Bernard ; et sa belle-sœur, Mythil, était la mère de Marie-Françoise. Il était aussi le parrain de Michel, qui lui doit ce prénom si rare aujourd’hui. Nous lui devions beaucoup.

 

 

Les Plantevin ont fêté fin novembre l’anniversaire de Marie-Françoise, un de ces anniversaires qui font peur, avec son gros chiffre tout rond. Messe à l’abbaye de la Grande Chartreuse, sous la neige, toute la famille présente, frère et sœur compris, : un beau et chaleureux souvenir. Sinon la grande nouvelle est la vente de la « Petite Providence », leur maison de Corenc, car la maison est bien grande et son poids augmente avec celui des ans. Comme ils avaient choisi avec finesse le début de la crise pour la mettre en vente, on pouvait espérer les voir encore là quelque temps, mais non, la cinquième visite fut concluante. Si pourtant Bernard et Marie-Françoise abandonnent la Petite Providence, la Divine, elle, ne les abandonnera pas.

 

Les Bouchez n’ont maintenant plus que Pierre à la maison, où il termine sa Première. Après Madeleine qui poursuit son cursus d’ingénieur au Polytechnicum de Lausanne, c‘est Augustin qui, à la rentrée, est parti pour Lyon faire l’ECAM (Arts et métiers). Il y découvre qu’il faut y travailler un peu plus dur qu’au Lycée d’Annemasse pour briller, mais il s’y est résolu. Au printemps, Agnès est partie en mission pour trois semaines dans un coin de France peu connu, l’île de Mayotte, où Claude est venu la rejoindre ; les plages sur lesquelles les immigrants clandestins des Comores arrivent à la nage sont magnifiques. Claude, de son coté, continue à fleurir nos vies car c’est l’entreprise qu’il a remise d’aplomb qui fournit à beaucoup de nos villes les fleurs et semences qui embellissent nos squares.

 

Hervé, Nathalie et Isild sont eux allés plus classiquement en Ecosse pour leurs vacances. Hervé a un peu plus de temps pour voir son adorable fille car le ralentissement économique a également beaucoup ralenti le rythme de ses voyages à l’étranger.

 

Tanguy, Delphine, Lauriane et Cassandre continuent à mener leur existence saine et sportive en Drôme Provençale. Delphine donne maintenant des cours d’arts plastiques, et ils profitent plus d’Aulueyres, le sanctuaire ardéchois des Plantevin, qui est à moins de cinquante kilomètres de chez eux, et que Cassandre trouve « mafifique ».

 

 

Chez Michel et Catherine, la famille s’agrandit. Une première fois le 12 décembre dernier, avec Héloïse, troisième enfant de Charles-Emmanuel et Savina. Puis Domitille, histoire de maintenir l’esprit de compétition, a aussitôt mis en route, avec la complicité d’Antoine, un troisième qui devrait arriver en Octobre. Quand les deux autres filles, pour l’instant à l’écurie,  entreront à leur tour dans la course, le rythme va devenir haletant.

 

Du coté des parents, le temps n’est pas encore à la retraite. La crise n’empêche pas les auteurs d’écrire, ni Catherine de les publier chez Gallimard. Michel papillonne entre ses présidences et autres occupations de vieux monsieur. Ils rentrent d’un voyage en Norvège et peuvent témoigner qu’au-delà du cercle polaire, le printemps est encore plus frais qu’à Paris, alors pourtant que le soleil a 24 heures pour briller.

 

Charles-Emmanuel se prépare à lancer la radio numérique et s’épanouit à RTL, certes loin devant, mais tout de même proche de nous. Savina se prépare elle aussi, mais à retrouver sa banque et ses clients. Depuis son départ à l’automne pour la naissance d’Héloïse, le propriétaire a changé (c’est maintenant l’Etat hollandais) et le patrimoine de ses clients a bien changé lui aussi… Aurélien est en CM1 (10ème), Joséphine en maternelle, tous deux pleins de vitalité. Héloïse, qui a maintenant six mois, est « trop chou ».

 

Eléonore a déménagé, et s’est installée rue de l’Annonciation, une des rares rues du 16ème à ne pas avoir été noyée sous l’océan des fringues et à avoir conservé un coté village. Coté boulot, le fait marquant de l’année est une seconde place au challenge GDF Suez des sports de neige. Coté montagne, rien à plus de 4 000m cette année, on se laisse aller….

 

Domitille et Antoine sont à Londres. Antoine travaille dans la banque anglaise qui a perdu 96% de sa valeur en bourse. Elle perd aussi quelques pour cent de ses effectifs tous les mois, mais très sagement garde Antoine. Timothée est à l’école anglaise, cravate, uniforme et tout ça. Sa cousine Joséphine, à Noël, était toute surprise de l’entendre parler français, elle croyait que maintenant il ne parlait qu’anglais. Clémence et Domitille ont deux activités complémentaires : l’une déménage leur petite maison de Chelsea, l’autre la range.

 

Adélaïde a fait quelques apparitions à la télévision, dont l’une très habillée, en sœur de Louis XVI fuyant à Varenne. Depuis la rentrée, elle joue tous les mercredis à 16h15 à la Comédie Saint Michel, 95 bd St Michel, une charmante pièce pour enfants, « Tristan Fantillage », sélectionnée par Télérama comme l’un des meilleurs spectacles pour la jeunesse de la  saison. Nous tenons bien sur un registre nominatif de tous les cousins d’Ile de France ayant des enfants de 5 à 13 ans qui n’y sont pas encore allés.

 

 

Marie-Ange a définitivement fermé boutique le 27 mars, après une longue période de soldes dont beaucoup de cousins ont profité, à raison. Dorénavant son activité se concentre sur les salons internationaux, en association avec les belges à qui elle a vendu cette partie de l’activité de DOT. Outre les séjours aux Etats-Unis et ailleurs, cela lui vaut de fréquents voyages à Bruxelles.

 

Virgile a mis à profit une certaine accalmie dans les salles de marché pour jouer un rôle décisif dans les derniers mois de DOT. On ne compte plus les personnes entrées par curiosité et reparties surchargées de choses dont elles n’avaient nul besoin, simplement parce qu’elles ont croisé un vendeur nommé Virgile. Il va maintenant revenir à des activités plus intellectuelles, car il vient d’être admissible à un master de finances à Dauphine. L’oral reste à faire, mais de ce point de vue il tient plus de sa mère que de son père : l’oral plutôt que l’écrit…

 

Chronique 2009-2010

 

Marie-Françoise et Bernard Plantevin se préparent à quitter leur maison de Corenc, sur les hauteurs de Grenoble, où ils viennent de passer ce dernier quart de siècle. Pour le quart de siècle qui vient, ils recherchent un appartement à Grenoble, plus petit, mais avec une aussi belle vue, le même calme, et bien sur un étage élevé pour continuer à bénéficier du même balcon sur les montagnes que leur offrait Corenc.  Cela ne va pas être facile.

 

En novembre dernier, ils ont fêté non pas un, mais deux quarts de siècle de mariage. Le 21 novembre 1959, la veille des 21 ans de Marie-Françoise leur mariage fut célébré à l’église Saint André, allusion discrète au fait que le mariage est une croix qui n’est pas comme les autres mais qui mène à la sainteté. Puis la réception eut lieu à Echirolles, chez Albert Giraud-Mounier, le parrain de Marie-Françoise. Tous leurs enfants et petits-enfants étaient réunis, quelque part dans la Drôme, pour un week-end d’affection, de larme à l’œil et de souvenirs.

 

Chez les Bouchez, près d’Annemasse, Pierre demeure seul avec ses parents, et achève sa terminale, avant de partir, à son tour,  vers d’autres cieux universitaires. Madeleine, de l’autre coté du grand lac, continue ses études d’ingénieur au Polytechnicum de Lausanne, et Augustin les siennes à l’ECAM de Lyon. Agnès, tout en traquant la faune du lac pour l’INRA, donne aussi maintenant des cours à l’Université de Lyon, pendant que son mari Claude offre des fleurs, non seulement à sa chère femme, mais à la France entière puisqu’il en a fait son métier (en fait il essaie plutôt de les vendre, et il y parvient !)

 

Chez Hervé et Nathalie, un peu d’inquiétude pour le travail d’Hervé, dont l’entreprise est durement touchée par la crise. Mais leur  Isilde est un baume magique.

 

Chez Tanguy et Delphine, Cassandre, dont ce devrait pourtant être le fond de commerce, n’a pas su prédire la crise, qui semble d’ailleurs plus ou moins épargner la cartonnerie où travaille Tanguy. La grande maison de Corenc, dans laquelle Lauriane et Cassandre attendent régulièrement que leurs parents reviennent du ski ou de la montagne va manquer !

 

 

Chez Michel et Catherine, deux grandes nouvelles ont marqué l’année. En octobre Domitille a complété la famille d’une petite Quitterie (nombreux noms de famille amusants à accoler à ce charmant prénom, que son père a un peu près tous trouvé, de l’inévitable Cotte à l’improbable Sées d’Echay).  Et en janvier Eléonore nous a annoncé ses fiançailles ! Sinon peu de choses à signaler, un beau voyage en Norvège sur les traces du père de Catherine qui s’illustra à Narvik.

 

Chez Charles-Emmanuel et Savina, les trois enfants grandissent, tous craquants (et d’ailleurs leurs parents craquent de temps en temps). Aurélien se prépare à sa première communion, en juin. Et tous sont candidats pour le job d’enfant d’honneur au mariage de tante Eléonore.

 

Eléonore, donc, se marie, le 21 août prochain, une date commode, à 13h30, un horaire commode, sur les bords du lac d’Annecy, où se sont déjà mariés sa sœur Domitille, ses grands-parents Bon et ses arrière grands-parents Aussedat. L’heureux élu (car, oui, il a l’air tout à fait heureux de la chose) s’appelle Gwenhaël Le Boulay, il est centralien, ce qui chez les descendants de Louis Aussedat (promotion 1899) est plutôt bien porté. Mais ce n’est pas son seul talent, car il est aussi un grand navigateur nanti d’un joli bateau mouillé à Marseille, et joue du piano à ravir. Leur couple réalisera l’heureux compromis mer-montagne qui fait le succès du lac d’Annecy. Toute la famille réunie est partie pour Vienne à Pâques faire subir à Gwenhaël un week-end d’intégration qui a été très réussi.

 

Domitille et Antoine Maspétiol sont depuis le 8 octobre les heureux parents de Quitterie, née à Londres, ce qui donne à ses hurlements nocturnes une touchante pointe d’accent. Le contrat d’expatrié d’Antoine et le congé parental de Domitille s’achevant, il est clairement question d’un retour en France.

 

Adélaïde, pour sa part, continue à mener une vie haletante, qui lui laisse bien peu de loisirs, même si on ne l’a pas beaucoup vue à la télévision cette année. Mais deux pièces sont programmées pour la rentrée prochaine, avis aux parisiens.

 

 

Marie-Ange poursuit sa soi-disant retraite avec beaucoup d’énergie; mais il est vrai qu’elle travaille un peu moins qu’avant, même si elle continue à courir la vaste Amérique pour y vendre ses admirables produits. A Paris elle a entrepris un nombre incroyable d’activités nouvelles, qui vont de la création d’un ciné-club à une OPA sur le club de boule lyonnaise du jardin du Luxembourg (mais oui). Cela paraît relativement hétéroclite, mais le point commun est que l’on y trouve partout des gens qui adorent Marie-Ange et ne sont pas ennuyeux.

 

Virgile achève une année de master à Dauphine, spécialité gestion du risque. Il a déjà pris le risque de travailler, ce qui est un bon point de départ. Il va bientôt commencer le stage de rigueur, chez AEON France, puis peut-être risquera-t-il de trouver du travail.

 

 

Tous ceux qui seraient à Annecy le 15 juillet pourront avoir une pensée pour Mathilde (Mythil) Aussedat dont on fêtera le centième anniversaire de la naissance, et ce jour là (comme les autres d’ailleurs) un apéritif sera servi aux Espagnoux !

 

 

Chronique 2010-2011

 

 

Marie-Françoise et Bernard Plantevin ont mis près d’un an pour faire ce modeste parcours, mais maintenant c’est fait, ils sont mainteant installées à Meylan, à deux kilomètres environ de leur Petite Providence de Corenc (20 rue Champ Rochas, 38240 Meylan).
Ils habitent un appartement lumineux, dont les larges baies ouvrent sur Belledonne, la Chartreuse et le Vercors, qu’ils ont aménagé avec beaucoup de goût : on croirait qu’ils ont toujours été là, et bien chez eux ! Les travaux ne durent pas moins longtemps à Grenoble qu’ailleurs, ce qui leur a valu près de six mois de vie de SDF. On ne sait pas ce qui était le pire, le jour avec les entrepreneurs ou les nuits au bonheur des amis bienveillants, mais c’était fatigant, et ils se remettent à peine.

 

Agnès et Claude Bouchez ont fêté cette année un anniversaire bien rond, genre mi parcours, pour Agnès. Outre les festivités d’usage, ils sont partis au large de la Thaïlande et de la Malaisie faire une course croisière de médecins (ce qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre ; sans doute une erreur de diagnostic). Pour ne pas se faire remarquer, ils essayaient d’échapper au groupe, si bien d’ailleurs qu’ils ont fini par gagner la course…  Pierre après son bac, (avec mention comme ses frère et soeur, il y a des familles un peu déprimantes) est entré au Polytechnicum de Lausanne, où étudiait déjà sa sœur Madeleine, mais lui, en génie civil. Augustin poursuit sa route à l’ECAM de Lyon  et il progresse bien : il est déjà président de son club de rock.

 

S’agissant d’Hervé et Nathalie, bien des lecteurs assidus de cette chronique sont restés sur une lourde interrogation ; son entreprise, durement touchée par la crise, allait-elle passer l’hiver? Et bien, chers lecteurs, voici la suite. Son entreprise était en effet bien malade puisqu’elle a du se résoudre à quitter Hervé. Elle a du en avoir bien de la peine, la pauvre ! Et peut-être encore plus quand moins d’un mois après, elle a vu Hervé rejoindre la filiale française d’un groupe allemand d’équipements d’analyse biologique. Il y est content, et beaucoup moins souvent loin de France qu’auparavant, ce qui ravit Nathalie et Isild.

 

Enfin, Tanguy et Delphine ont fait le nécessaire pour permettre à cette chronique de coller à l’actualité, avec la naissance très à propos le 18 avril de Philomène, leur troisième fille après Lauriane et Cassandre. Philomène est le treizième arrière petit enfant de Mythil Aussedat et Manu Bon, neuf filles et quatre garçons.

 

 

Chez Michel et Catherine, un chapitre s’est ouvert avec le mariage d’Eléonore, et un autre s’est refermé avec le départ de Catherine de Gallimard Jeunesse. On ne voit guère la différence car elle a aussitôt créé son auto entreprise, qui ne témoigne pas d’un goût inconnu pour la mécanique, mais lui permet de continuer à joyeusement envahir la maison et son temps des manuscrits de ses chers auteurs.

 

Au foyer de Charles-Emmanuel et Savina, les gens heureux n’ont pas d’histoire. Pas facile pour le chroniqueur, qui n’a pas même une bêtise d’Héloïse ou de Joséphine à se mettre sous la dent. Tout au plus peut-on signaler qu’Aurélien, après sa première communion, est passé au grade supérieur d’enfant de chœur, avec notamment une prestation remarquée le jour du mariage d’Eléonore.

 

Car Eléonore s’est mariée ! Le 21 août, par une journée de plein soleil, à l’Ermitage de Saint Germain, au dessus de Talloires. Pour la soirée, une vaste tente avait été dressée dans le jardin des Espagnoux, à Menthon. Pendant le cocktail, une pianiste remarquable donna un concert : les « Jeux d’eau » de Ravel, avec le soleil jouant entre les feuilles des hêtres pleureurs furent un instant de grâce. Quelques mois plus tard, Gwenhaël était élu associé du BCG, la société de conseil en stratégie qui l’emploie. Ils habitent à Paris, dans un appartement charmant où les cartons de déménagement de Gwenhaël sont venus rejoindre ceux d’Eléonore.

 

Domitille et Antoine Maspétiol sont rentrés de Londres, même si Antoine n’a pas quitté sa banque, RBS. Domitille a ainsi pu retrouver les élèves de l’école Saint Sauveur avec grand bonheur (une rime riche, qui va aussi avec éducateur et raton laveur). Comme ils avaient loué leur appartement pour trois ans et qu’ils sont revenus après deux ans seulement, il leur a fallu trouver un gite pour dix mois, et ils ont atterris dans une suite de chambres de service au dernier étage de chez Michel et Catherine. Une année assez sportive, mais que les grands-parents de Timothée, Clémence et Quitterie ne regretteront pas car elle leur a permis de bien en profiter.

 

Adélaïde a fêté ses trente ans en jouant trois pièces cet hiver. D’abord « Feu la mère de Madame », de Feydeau, où elle incarnait une bonne alsacienne, rôle pour lequel une enfance bourgeoise permet d’accumuler pas mal d’observations sur le vif. Ensuite vint une pièce d’après Fassbinder, qui devait d’abord s’appeler sobrement « Révolutions », et permettait de savoir à quoi s’attendre. Finalement, la troupe opta pour « Avez-vous eu le temps de vous organiser depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? » Lorsque vous aurez terminé le chapitre suivant, celui des Henri Aussedat, essayez de vous en souvenir, et vous comprendrez qu’avec un nom pareil le bouche à oreille n’était pas facile. Malgré cela, cette pièce a été sélectionnée pour être donnée, toujours avec Adélaïde, en juin prochain à l’Odéon, dans le cadre d’un festival de la jeune création. Actuellement elle joue Britannicus, un classique que vous connaissez tous et sur lequel, justement, celui qui lira la Chronique après vous vous proposera une petite interro. Tout cela lui laisse pourtant le temps d’apprendre un autre rôle, sans doute plus important, celui de belle mère des enfants de son compagnon Eric Le Ray.

 

 

Marie-Ange fait désormais le pont entre son salon d’Atlanta début juillet et celui de New York début août, ce qui lui permet de visiter ce vaste continent. En 2010 ce fut la civilisation Maya (et ses délicieux hôtels de bord de mer). Et entre les salons, elle est toujours aussi active dans toutes ses associations et entreprises, et toujours aussi accueillante dans son appartement de la rue Saint Martin, qu’elle a fait refaire cette année.

 

Virgile, tout à ses études de gestion du risque, travaille dans une petite boite d’assurance, d’où il risque de mettre à profit ses incontestables talents de vendeur en vous démarchant pour ses incomparables produits Ce sera rassurant d’apprendre ainsi que nous sommes de bons risques !